Comment les Français envisagent-ils le véhicule autonome dans leur quotidien à l’avenir ?

Pour quels usages ?  

Quel degré de confiance lui accordent-ils ?

Pour répondre à ces questions, la MACIF a souhaité réaliser le premier baromètre d’acceptation du véhicule autonome avec VEDECOM auprès d’un panel représentatif de la population française constitué de 4 014 personnes. Les questions posées permettaient de récolter des données sur :

  • la perception spontanée du VA
  • le rapport au VA après une définition générale
  • le type de VA préféré à choisir parmi 4
  • l’évaluation de l’acceptabilité des 4 véhicules incluant notamment la perception du VA en termes de sécurité, confiance, protection des données personnelles et attitudes
  • des thèmes en lien avec les enjeux actuels
  • les caractéristiques socio-démographiques des répondants et leur degré de technophilie

 

« VEDECOM se félicite d’avoir été choisi par la MACIF pour construire ce premier baromètre français du véhicule autonome.
Il permet de prendre conscience d’une nouvelle réalité dans le paysage des mobilités »,

Philippe Watteau, Directeur Général de l’Institut VEDECOM

 

Les résultats de la 1ère édition présentés ce matin au salon AUTONOMY DIGITAL 2020, révèlent que 70% des Français expriment une attitude positive vis-à-vis de ce mode de déplacement – 1 Français sur 2 estime que le véhicule autonome est fiable – alors qu’ils sont 88% à n’en avoir jamais vu.

COVID-19
Le véhicule autonome jugé légitime pour le transport des marchandises et des malades
En moyenne 6 Français sur 10 jugent de manière positive l’utilisation du véhicule autonome pour les livraisons de marchandises (63 %) ou le transport de personnes malades (58 %) pendant la crise sanitaire.

 

Par ailleurs, l’étude montre que le véhicule autonome doit rimer avec accessibilité et écologie puisque 70 % des répondants à l’étude pensent que le véhicule autonome sera déployé seulement s’il respecte les normes écologiques.

 

En conclusion, plus les français connaissent le véhicule autonome, plus ils envisagent de l’utiliser régulièrement comme mode de déplacement.

 

Le baromètre souligne la nécessité de renforcer l’image de sécurité des véhicules autonomes par la formation et l’expérimentation, en particulier auprès des jeunes et des étudiants.

Convaincue que le véhicule autonome « partagé » pourrait être une solution pour favoriser une mobilité inclusive, notamment dans les territoires ruraux et périurbains, la MACIF a créé une communauté d’intérêt dédiée au véhicule autonome au sein du Movin’On Lab.

Aujourd’hui composée de 11 entreprises, l’objectif de ce laboratoire d’innovation ouverte est de déployer des solutions de véhicule autonome qui favorisent l’émergence d’une mobilité inclusive et durable.

 

« Si demain, le véhicule autonome permet de redonner de la mobilité à ceux qui en sont privés, de partager un bien, de moins peser sur l’environnement et de remettre de la vie et de l’activité dans les centres villes,
alors ce sera une réelle avancée positive pour la société. »

Yann ARNAUD, Directeur Réponses Besoins Sociétaires et Innovation du Groupe MACIF

 

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