Evènement : fin de projets ANIMA et ANTHEM

VEDECOM organise le vendredi 24 mars 2023 un évènement à l’occasion de la fin de deux projets emblématique : ANIMA et ANTHEM

Toutes les équipes du domaine d’activité « Nouvelles Solutions de Mobilité et Energies Partagées », qui ont travaillé sur ces projets pendant 3 ans, vous convient pour un après-midi dédié à la présentation de ces projets et à leurs résultats.

ANIMA et ANTHEM sont deux projets PIA qui ont démarré en avril 2020 avec pour objectifs respectifs :

  • ANIMA : mieux comprendre le fonctionnement de l’individu afin de proposer de (nouvelles) mobilités adaptées à ses attentes et ses besoins tout en améliorant sa sécurité.
  • ANTHEM : analyser les nouveaux systèmes de mobilité, recharge et énergie selon une approche technico-économique qui intègre les perspectives de différents acteurs et parties prenantes.

L’évènement se tiendra dans nos bureaux du mobiLAB à Versailles.

Au programme de cette demi-journée :

  • Exposition de posters scientifiques
  • Démonstrations des simulateurs piéton et véhicule autonome
  • Présentation des perspectives et futurs projets du domaine
  • Echanges et networking

Un moment de convivialité est prévu durant l’après-midi.

Les inscriptions sont ouvertes à tous dans la limite des places disponibles.

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Thèse de Marc-Olivier Metais : Vers une mobilité plus propre : développer une infrastructure de recharge pour véhicules électriques

Marc-Olivier Metais, Chercheur Doctorant à CentraleSupélec au sein de VEDECOM, soutiendra, le vendredi 31 mars sa thèse intitulée « Vers une mobilité plus propre : développer une infrastructure de recharge pour véhicules électriques ».

L’adoption à grande échelle de la mobilité électrique nécessitera une infrastructure de charge répondant aux nouveaux besoins émanant de ce défi. Actuellement, les infrastructures de recharge pour véhicules électriques sont encore au début de leur développement, notamment à cause du faible nombre de véhicules électriques. Les pouvoirs publics prévoient ainsi un investissement massif dans la filière de la mobilité électrique.

Néanmoins, de nombreuses questions se posent quant au dimensionnement et à l’optimisation de ces infrastructures, à la fois du point de vue opérationnel et économique. Bien que cette optimisation ait fait l’objet de nombreuses études durant ces dix dernières années, des lacunes persistent, notamment en ce qui concerne le panachage de différentes solutions de recharge (normale, accélérée, rapide, piste à induction…) ainsi que sur les aspects économiques et opérationnels. De plus, le rapport de l’usager à la voiture particulière est en forte évolution, et les comportements de recharge des utilisateurs ne sont pas encore bien établis.

L’objectif de cette thèse 

Cette thèse vise à embrasser l’ensemble de ces considérations, pour contribuer au développement d’un outil d’aide à la décision pour les acteurs de la mobilité électrique afin d’optimiser le déploiement de cette nouvelle infrastructure de charge, qui se devra d’être adaptée aux besoins d’utilisateurs habitués à la facilité d’utilisation et de ravitaillement du véhicule thermique individuel.

Méthodologie

La thèse présente une nouvelle méthode permettant d’évaluer, principalement pour des charges à destination, l’intérêt de déployer des stations à certains endroits, ainsi que de choisir celles qui seront les plus adéquates pour ces emplacements.  Cette méthode de déploiement d’infrastructure s’appuie sur une approche multicritères basée sur des données de déplacement des conducteurs. Le but est de permettre un déploiement des stations à grande échelle, coordonné et en adéquation avec les besoins des conducteurs, tout en intégrant les contraintes d’installation et d’exploitation auxquelles font face les opérateurs de ces stations.

Les principaux résultats montrent que le déploiement des stations de charge lentes est prioritaire, de même que l’accès à une solution de charge résidentielle pour un maximum d’utilisateurs. Les stations de charge plus rapides, bien qu’ayant une vraie valeur assurantielle pour les utilisateurs craignant d’être à court de batterie avant de pouvoir se charger, ont surtout une utilité réelle pour des cas bien spécifiques tels que les longs trajets.

Marc-Olivier a réalisé sa thèse en trois ans, sous la direction de Oualid Jouini, Professeur à CentraleSupélec, ainsi que sous la direction de Jaafar Berrada, Directeur du département Nouvelles solutions de services de mobilité et d’énergie partagée chez VEDECOM, et d’ Emilia Suomalainen, Chargée de recherche anciennement chez VEDECOM.

Le jury sera composé de :

  • Oualid JOUINI, Professeur à CentraleSupélec – directeur de thèse
  • Yannick PEREZ, Professeur à CentraleSupélec – co-directeur
  • Hans Auer, Professeur à TU Wien – examinateur
  • Marija JANKOVIC, Professeure à CentraleSupélec – examinatrice
  • Willett KEMPTON, Professeur à University of Delaware – examinateur
  • Olivier MASSOL, Professeur à l’IFP School – examinateur
  • Fabrice CHAUVET, Chef de programme, Dr.(HDR), chez Enedis – rapporteur
  • Mahdi ZARGAYOUNA, Professeur à l’Université Gustave Eiffel – rapporteur
  • Jaâfar BERRADA, Ingénieur de recherche chez VEDECOM – encadrant
  • Emilia SUOMALAINEN, Chargée de recherche anciennement chez VEDECOM – encadrante

 

Vous souhaitez assister à la thèse de Marc-Olivier et découvrir le résultat de ses travaux de recherche ?

Rendez-vous le vendredi 31 mars. La soutenance à lieu à CentraleSupélec, Bâtiment Bouygues, salle sc071 , au 3 rue Joliot Curie, 91190, Gif-Sur-Yvette.

 

Vous pouvez également assister à la soutenance à distance :

Thèse de Fawaz Salihou : Incitations économiques et non-économiques au report modal vers des solutions de mobilité durable

Fawaz Salihou, Chercheur Doctorant à CentraleSupélec au sein de VEDECOM, soutiendra, le mardi 28 mars sa thèse intitulée « Incitations économiques et non-économiques au report modal vers des solutions de mobilité durable ».

Malgré ses avantages, le transport routier génère des externalités négatives telles que la pollution atmosphérique, la congestion, les accidents de la route et le bruit. Face à l’urgence climatique, ces externalités négatives doivent être réduites en favorisant le report modal de l’autosolisme vers des modes de transport plus durables tels que le covoiturage, les transports publics et les modes actifs.

L’objectif de cette thèse 

Cette thèse examine comment promouvoir le report modal vers des modes de transport plus durables pour les déplacements domicile-travail et l’éducation.

Méthodologie

La thèse est scindée en trois chapitres. Le premier chapitre fait une revue la littérature sur les incitations vers le modal de l’autosolisme vers des solutions de mobilité durable. Il montre qu’il existe deux formes d’incitations (économiques et non économiques) qui, lorsqu’elles sont appliquées isolément, ne peuvent être efficaces que dans certains contextes et présentent des limites. Une combinaison d’incitations est nécessaire pour encourager le modal vers des solutions de mobilité plus durables.

Le deuxième chapitre analyse la combinaison d’incitations économiques, comprenant les subventions aux employeurs (Forfait Mobilité Durable=FMD) et d’incitations non économiques (nudges, la confiance aux autres pour covoiturer) pour encourager le covoiturage pour se rendre au travail ou à l’école en Île-de-France (région métropolitaine de Paris). Nous montrons que les nudges sont plus efficaces chez les individus plus jeunes et plus éduqués et encouragent ces utilisateurs de la mobilité à covoiturer davantage. L’application de nudges isolés semble être plus efficace pour encourager le covoiturage pour les déplacements domicile-travail que la combinaison de nudges avec des subventions employeurs pour la mobilité durable.  Les hommes sont plus susceptibles de faire du covoiturage entre leur domicile et leur lieu de travail ou d’études avec un inconnu que les femmes.

Le chapitre 3 mesure l’intention de choisir des modes de transport plus durables plutôt que l’autosolisme, dans le contexte de moyennes et courtes distances pour les déplacements domicile-travail (ou études) en Île-de-France, sous l’effet d’incitations ou de combinaisons d’incitations. Globalement, les combinaisons d’incitations économiques et non économiques sont plus efficaces que les mêmes incitations appliquées isolément. Cependant, il existe des situations de mobilité (distance) et des profils d’usagers de la mobilité pour lesquels des applications isolées d’incitations sont plus efficaces.

Fawaz a réalisé sa thèse en trois ans, sous la direction de Pascal DA COSTA, Professeur à CentraleSupélec, ainsi que sous la direction de Jaafar BERRADA, Directeur du département Nouvelles solutions de services de mobilité et d’énergie partagée chez VEDECOM.

Le jury sera composé de :

  • Pascal DA COSTA, Professeur et Référent Développement Durable Transitions à CentraleSupélec – directeur de thèse
  • Frédéric LANTZ, Professeur à l’IFP School – rapporteur
  • Philippe QUIRION, Chercheur au CRNS – rapporteur
  • Yves CROZET, Professeur émérite à Science Po Lyon – examinateur
  • Isabelle NICOLAI, Chercheur économie durable à CentraleSupélec – examinatrice
  • Julie BULTEAU, Responsable du Master 2 « Mobilité Durable, Transition et Société » à l’Université de Paris-Saclay – encadrant
  • Rémy LE BOENNEC, Chercheur en économie des transports au CIRED – encadrant

 

Vous souhaitez assister à la thèse de Fawaz et découvrir le résultat de ses travaux de recherche ?

Rendez-vous le mardi 28 mars. La soutenance à lieu au bâtiment Bouygues, CentraleSupélec, salle sc.071, au 3 Rue Joliot Curie, 91190, Gif-sur-Yvette.

 

Vous pouvez également assister à la soutenance à distance :

Thèse d’Abderrahmane Rebhaoui : utilisation optimale d’acier électrique à grains orientés pour l’amélioration des performances de machines électriques pour chaîne de traction automobile

Abderrahmane Rebhaoui, Chercheur Doctorant de la Faculté de Sciences Appliquées de l’Université d’Artois, au sein de VEDECOM, soutiendra, le lundi 13 mars sa thèse intitulée « Utilisation optimale d’acier électrique à grains orientés pour l’amélioration des performances de machines électriques pour chaîne de traction automobile ».

En raison de la demande croissante de réduction des émissions de CO2, les constructeurs de véhicules électriques sont appelés à améliorer les performances des moteurs de chaînes de traction électrique. Dans ce cadre, le moteur synchrone à flux radial et à aimants permanents (MSAP) s’est généralisé.

L’objectif de cette thèse 

Ce travail de thèse a porté, d’une part, sur l’intégration dans le circuit magnétique statorique d’un matériau à hautes performances, de l’acier électrique à Grains Orientés (GO) et, d’autre part, sur la définition de topologies optimales de circuits magnétiques statoriques exploitant ce matériau.  L’objectif d’intégration de ce matériau non conventionnel pour la conception de machines électriques à flux radial a pour but d’améliorer le rendement et la puissance massique du moteur en vue de maximiser l’autonomie du véhicule et de réduire son empreinte environnementale.

Méthodologie

Les travaux sont divisés en trois parties, ils décrivent dans une première partie les spécificités des tôles GO, les caractéristiques des MSAP à bobinage dentaire et les moteurs intégrant déjà ce type d’acier. La deuxième partie analyse l’impact des jonctions inhérentes aux circuits magnétiques segmentés ; elle présente également les possibilités de modélisation numérique des circuits magnétiques à tôles GO en prenant en compte simultanément saturation et anisotropie. Cette partie introduit enfin deux stators à dents GO rapportées, l’un étant à culasse en tôles à grains non-orientées, l’autre étant totalement en tôles GO. La troisième partie propose une analyse des performances obtenues avec ces deux topologies en les appliquant à un moteur de traction automobile de référence. Les résultats montrent un gain significatif de rendement sur toute la plage de fonctionnement dans le plan couple-vitesse. Une optimisation portant sur la géométrie et le bobinage du moteur montre que, par rapport au moteur initial, la puissance massique peut être améliorée de 34%, le couple volumique de 19% et le rendement nominal de 0.5%.

Abderrahmane a réalisé sa thèse en trois ans, sous la direction de Jean-Philippe Lecointe, Professeur à l’Université d’Artois, ainsi que sous la direction de Sid-Ali Randi, Ingénieur de recherche au sein de VEDECOM.

Le jury sera composé de :

  • Rachid IBTIOUEN, Professeur, Ecole Nationale Polytechnique d’Alger – rapporteur
  • Georges BARAKAT, Professeur, Université Le Havre Normandie – rapporteur
  • Maya HAGE HASSAN, Maître de conférences, CentraleSupélec, Université Paris-Saclay – examinatrice
  • Frédéric GUILLON, Maître de conférences, Ecole centrale de Lille – examinateur
  • Jean-Philippe MERCIER, Expert systèmes hybrides et moteurs électriques, Renault -examinateur
  • Jean-Philippe LECOINTE, Professeur, Université d’Artois – directeur
  • Cristian DEMIAN, Maître de conférences, Université d’Artois – co-encadrant
  • Randi Sid ALI, Ingénieur innovation de machines électriques, VEDECOM – co-encadrant

 

Mobilité décarbonée : VEDECOM partenaire de Drive to Zero

VEDECOM est partenaire de la première édition du salon Drive to Zero, le grand évènement de la mobilité décarbonée qui sera tiendra du 6 au 8 avril 2023 au Grand Palais Ephémère à Paris.

La genèse de Drive to Zero

En juin dernier, le parlement européen votait en faveur de l’interdiction de la vente de voitures neuves thermiques à horizon 2035.

Cette décision, qui marque une nouvelle étape vers l’objectif de neutralité carbone en 2050, intervient dans un contexte de réduction des émissions CO2 face au réchauffement climatique.

Le transport des hommes et des marchandises constitue en effet aujourd’hui l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre.

Alors que la route reste le moyen de déplacement dominant, il est désormais incontournable de décarboner ses usages. Pour combler l’écart entre les objectifs et cette réalité, les acteurs industriels et territoriaux doivent s’organiser et faire évoluer leurs modèles.

C’est pour cela qu’a été créé Drive to Zero.

Qu’est-ce que Drive to Zero ?

Drive to Zero accompagne l’ensemble des acteurs de la filière face aux obstacles du déploiement de la mobilité bas carbone. Ce rendez-vous mettra ainsi en relation les acteurs publics et les entreprises pour répondre aux défis du déploiement en matière d’équipements et d’infrastructures, d’usages et de pratiques nouvelles mais également de financement et d’accessibilité des solutions.

La première édition du salon Drive to Zero aura lieu au printemps prochain, du 6 au 8 avril 2023 au Grand Palais Ephémère à Paris.

VEDECOM et Drive to Zero, un partenariat naturel

« Pour un Institut de Transition Energétique tourné vers les mobilités du futur tel que VEDECOM, il est naturel de devenir partenaire de Drive to Zero », explique Eric Lebeau, Directeur Général de l’Institut. Drive to Zero et VEDECOM convergent également sur la nécessité de fédérer les acteurs de l’écosystème de la mobilité décarbonée.

En effet, à travers ses 3 axes de R&D pluridisciplinaires que sont L’Electrification, le Véhicule automatisé et connecté et les Nouvelles solutions de mobilité et énergies partagées, VEDECOM fait collaborer l’écosystème public-privé des mobilités pour accélérer le développement d’une nouvelle filière française des mobilités durables, c’est-à-dire plus écologiques, automatisées et partagées.

Dans le cadre du partenariat, VEDECOM met à disposition son expertise de la mobilité en participant notamment au comité éditorial pour planifier le programme de l’évènement à suivre en 2023 pour la mobilité décarbonée.

Retrouvez plus d’informations sur le Salon Drive to Zero.

Rendez-vous prochainement pour découvrir la programmation complète du salon.

 

Le Grand Palais Éphémère. Champs de mars, Paris. 07/05/2021 Wilmotte & associés architectes
@Patrick Tourneboeuf/RMN_GP/ Paris 2024 / Tendance Floue