1ère édition du baromètre Energies liées à la mobilité VEDECOM : La question de l’énergie, sujet de préoccupation majeur des Français pour leur mobilité

L’année 2022 a été marquée par des évènements importants liés aux énergies comme la hausse du prix des carburants, du prix de l’énergie ou encore l’annonce de la fin de la vente des véhicules neufs à énergie fossile ou hybride à horizon 2035 en Europe afin de répondre au défi de la transition énergétique.

Dans ce contexte, VEDECOM – Institut de Transition Energétique (ITE) dédié aux mobilités plus durables a interrogé les Français afin de comprendre la perception qu’ils ont des énergies liées aux transports et à l’impact qu’elles ont sur leur mobilité au quotidien. Ce baromètre de l’énergie, réalisé auprès de 1005 Français, s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherche centré sur le futur de la mobilité des personnes et financé par un consortium de partenaires multi-sectoriels parmi lesquels Renault, Valeo  et la MACIF.

Entre les besoins croissants de déplacements, la question de l’écologie et la problématique du coût, les Français expriment leurs envies et leurs craintes et se positionnent sur la manière dont ils seront amenés à se déplacer dans le futur.

énergies liées à la mobilité

Les Français sont de plus en plus préoccupés par l’écologie

Près de 3 Français sur 4 se déclarent de préoccupés à fortement préoccupés par l’écologie aujourd’hui. Cette tendance devrait s’intensifier à mesure que le temps passe : 77,5%  sont ainsi convaincus que dans les années à venir, leurs préoccupations seront encore plus fortes qu’actuellement.

Cette inquiétude grandissante affecte naturellement la perception que les Français ont de l’énergie fossile, dans la mesure où le lien de cause à effet entre les émissions des gaz à effet de serre émis par les véhicules thermiques et le changement climatique est dorénavant mieux appréhendé. Les mentions spontanées des Français lorsqu’il s’agit des énergies se positionnent sous l’angle de l’écologie. Les mobilités de demain se devront donc d’être écologiques pour obtenir l’adhésion des Français. Ainsi, parmi les termes spontanément associés à l’énergie fossile par les Français, 37,2% ont une connotation négative, et le mot « pollution » est même évoqué dans un quart des cas. La moitié des Français pense également que la pollution liée à la fabrication et à l’utilisation d’un véhicule à énergie fossile est élevée, et près d’un tiers sont convaincus qu’utiliser un véhicule de ce type est une mauvaise idée.

Ce désamour fait la part belle aux autres énergies utilisées pour la mobilité, biocarburants et hydrogène en tête suivis de près par l’électrique. En l’absence de toute contrainte, les Français déclarent leur préférence pour l’énergie hydrogène (31%), devant le biocarburant (28,7%), l’électricité (25%) et enfin l’énergie fossile (15,3%).

Ces chiffres sont toutefois à nuancer, compte tenu du niveau de connaissance inégal des Français entre les différentes énergies, qui fausse ainsi la perception qu’ils peuvent en avoir. A titre d’exemple, 41% des Français pensent à tort que les coûts financiers liés à l’approvisionnement (faire le plein, recharger) d’un véhicule électrique sont plus importants que pour un véhicule à énergie fossile de même catégorie. Ce manque de connaissance est plus prononcé pour l’énergie hydrogène et les biocarburants.

De même, les mesures mises en place par les autorités publiques ne sont pas toujours connues. Ainsi, 29% des Français n’ont pas connaissance du dispositif ZFEm , ces Zones à Faibles Emissions où la circulation des véhicules les plus polluants peut être interdite et où un certificat qualité de l’air est obligatoire. 21,6% des personnes utilisant un véhicule privé pour leurs déplacements ne savent pas si les zones dans lesquelles ils circulent sont concernées par un dispositif ZFEm. Par ailleurs, 21,4% des Français n’ont pas connaissance de la règlementation sur la fin de vente des véhicules neufs à énergie fossile et hybrides en 2035. Dans la pratique, malgré l’importance de la question de l’écologie, 1 Français sur 2 déclare qu’il sera en désaccord lors de l’entrée en application de cette loi en 2035.

 

Malgré cette prise de conscience, les Français n’ont pas encore initié de changements majeurs concernant leur mobilité

En effet, moins d’un Français sur 10 se rend compte que son comportement n’est pas adapté à la situation écologique actuelle (7,7%), signe du chemin qu’il reste à parcourir pour inscrire l’ensemble des Français dans une dynamique concrète de transition. Quelle en serait la raison principale ? Ils ne croient pas, pour deux tiers d’entre eux, que les changements à leur échelle, dans leurs propres comportements de mobilité, vont améliorer la situation écologique actuelle.

Le prix du carburant reste aujourd’hui le principal vecteur de changement de comportement de mobilité parmi les Français. Pour eux, il ne fait pas de doute que les prix de l’énergie vont encore augmenter à l’avenir. Ils sont, en effet, 73,6% à le penser. Pour 68% des Français, la hausse du prix des carburants connue en 2022 a entraîné des répercussions importantes sur leur pouvoir d’achat. S’ils n’envisagent pas à court terme de changer leurs comportements, les perspectives à horizon 2025-2030 semblent plus favorables : 34,7% des Français prévoient d’avoir plus recours à la mobilité douce (vélo, marche…), tandis que 30,8% anticipent une baisse de l’utilisation de leur véhicule personnel. La mise en place de Zones à Faibles Emissions divise puisque 29% des répondants sont d’accord pour sa mise en place contre 39,2% d’indécis et 31,7% des répondants en désaccord. Parmi ceux qui sont concernés par des zones géographiques ayant un dispositif ZFE, 10% déclarent circuler dans ces zones sans vignette Crit’Air et 14,46% le font même si leur vignette n’est pas adaptée. Enfin, parmi ceux non concernés actuellement par un dispositif ZFE, 29,9% se disent prêts à circuler dans ces zones même si leur véhicule ne les y autorise pas. Concilier la problématique écologique aux changements de comportement de mobilité apparait donc comme un enjeu futur. Mettre en place des dispositifs pour limiter les émissions ne suffit pas à obtenir l’adhésion de tous et suppose accompagnement et pédagogie auprès des Français pour modifier leurs pratiques de mobilité.

 

Les Français pourraient adopter l’énergie électrique si les freins à son utilisation étaient levés

42% des Français pensent ainsi qu’utiliser un véhicule à énergie électrique serait plaisant. Cependant, certains freins limitent encore son déploiement à grande échelle. Le coût est le premier facteur limitant : 72% déclarent ainsi que le coût d’un véhicule électrique est une chose particulièrement importante à prendre en compte avant de l’utiliser.

La pollution liée à la fabrication et l’utilisation d’un véhicule électrique est jugée élevée pour 42% des Français. La batterie est en partie responsable de ce résultat à travers son manque de recyclage; batterie qui, via l’autonomie et le temps de recharge, limite le champ d’action des véhicules électriques à des trajets courts pour 62,99% des Français. Face à ces freins, quelles actions privilégier pour accompagner le déploiement de la mobilité électrique ? Outre la question du prix, il conviendrait de renforcer la pédagogie, améliorer l’expérience utilisateur notamment lors de la recharge du véhicule, en offrant plus d’accompagnement aux usagers et en explorant davantage la recharge à domicile, lieu préféré des Français pour la recharge de leur véhicule. Des axes de travail sur lesquels VEDECOM est d’ores et déjà engagé, dans le cadre de nouveaux programmes de recherche en partenariat avec les acteurs de l’écosystème public et privé de la mobilité.

« Cette première édition du baromètre Energie montre que la prise de conscience de l’impact écologique des véhicules thermiques progresse rapidement dans la population. Cependant, les Français dans leur majorité ne sont pas encore prêts à changer pour plusieurs raisons : méconnaissance de l’impact écologique du véhicule électrique, prix trop élevé, inquiétude quant à l’autonomie et la possibilité de recharger la batterie. Ces résultats confirment l’importance de poursuivre les travaux de pédagogie sur le véhicule électrique ainsi que la nécessité de rendre la recharge beaucoup plus accessible. Ces sujets sont au cœur de l’initiative « hub d’innovation pour la recharge » en cours de lancement par l’institut VEDECOM. » a ainsi déclaré Eric Lebeau, Directeur Général de l’Institut VEDECOM.

 

Méthodologie du Baromètre Energie VEDECOM

Le Baromètre énergie a été réalisé auprès d’un panel représentatif de la population française (genre, âge, répartition géographique) constitué de 1 005 personnes. Le questionnaire a été administré du 19 au 24 octobre 2022. Les questions posées ont permis de récolter des données sur :

  • La représentation spontanée et l’acceptabilité des 4 énergies investiguées (électricité, biocarburant, hydrogène, énergie fossile)
  • Les préférences et la connaissance des 4 énergies
  • Le prix des carburants et l’impact sur les Français
  • La fin de vente des véhicules neufs à énergie fossile et hybrides en 2035
  • Les Zones à Faibles Emissions et la circulation alternée
  • La mobilité et l’écologie
  • La recharge des véhicules électriques
  • Les caractéristiques socio-démographiques des répondants et leur degré de technophilie (i.e., un technophile est une personne qui apprécie et/ou encourage les nouvelles technologies).

À propos de VEDECOM

L’Institut pour la Transition Énergétique (ITE) VEDECOM est missionné par l’État pour soutenir l’innovation technologique et les filières industrielles françaises engagées dans les mobilités du futur. Fondé sur une collaboration inédite d’une trentaine d’acteurs, il rassemble établissements académiques, collectivités territoriales et différents acteurs privés : automobile, transport public et mobilité, logistique, infrastructures de la route, télécommunications, énergie, aéronautique et défense, services numériques et simulation, assurance. Créé en 2014 dans le cadre du Programme Investir l’Avenir (PIA), l’Institut fait partie des 15 instituts de recherche rassemblés au sein de FIT, French Institutes of Technology. Il compte 80 collaborateurs en 2023. VEDECOM a produit plus de 650 publications et 80 thèses, et formé plus de 2,500 personnes dans le cadre de son programme formation. Le baromètre est issu du projet ANIMA, cofinancé par l’ANR au titre du Plan d’Investissement d’Avenir, MACIF, MOVIN’ON, RENAULT, STELLANTIS, VALEO et CONTINENTAL.  Plus d’infos sur www.vedecom.fr

Contact presse : Elisa Diogo –  communication@vedecom.fr 

 

3ème édition du baromètre Véhicule Autonome VEDECOM & MACIF : D’après les Français interrogés, la navette automatisée pourrait incarner le futur de la mobilité

En 2022, la guerre en Ukraine, le changement climatique, la hausse des prix de l’énergie et l’inflation ont fortement pesé sur le moral des Français. Dans cette période charnière de transition énergétique que les Français traversent et alors même que les besoins de mobilité restent croissants, la troisième édition du baromètre sur l’acceptabilité du véhicule autonome démontre la prise de conscience et le réalisme des Français quant à leurs déplacements quotidiens et la façon dont ils seront amenés à se déplacer dans le futur.

Alors que 43,7 % des Français déclarent que la hausse du prix de l’énergie va avoir un impact sur leurs déplacements, le recours aux transports en commun semblerait être l’option privilégiée. Ils offrent en effet un compromis coût / efficacité / respect de l’environnement particulièrement intéressant. Et la navette automatisée tire son épingle du jeu, confortant ainsi la position d’Anne-Marie Idrac, nommée en 2017 Haute responsable pour la stratégie de développement du véhicule autonome, qui prédisait dès 2018 que « le véhicule autonome trouvera sa place dans la société s’il est géré de façon collective ».

56, 5 % des Français utilisent les transports en commun 

Ils sont particulièrement plébiscités par les jeunes de 18 à 24 ans, les personnes habitant dans une grande ville, et ceux qui disposent d’un arrêt de transport en commun à moins de 5 minutes de leur domicile.

Si seulement 10,3 % des Français en font aujourd’hui leur premier mode de transport, ce chiffre pourrait augmenter à l’avenir, dans le contexte de la hausse des prix de l’énergie et de l’impact environnemental de la voiture personnelle.

Le coût constitue ainsi la principale raison de l’utilisation des transports en commun (55,8 %). L’aspect écologique (41,7 %) se démarque également aux yeux des répondants, au même titre que l’efficacité (47,3 %).

 

Près d’un Français sur deux n’a pas le choix de son mode de transport au quotidien

 Pour près d’un répondant sur deux, le mode de transport est contraint. La situation est encore plus critique en zone rurale, où 78,8 % des Français déclarent ne pas avoir le choix dans leur façon de se déplacer. Cette contrainte dans le choix du mode de transport n’est pas tant liée à un manque d’information – 67,1 % d’entre eux estiment être bien informés des solutions de transport dont ils disposent – mais d’infrastructure et de réseau de transport, notamment en zone rurale.

S’ils pouvaient choisir, 20 % des Français interrogés plébisciteraient les transports en commun pour leurs déplacements quotidiens.

Cela représente le deuxième souhait des Français derrière la voiture personnelle (41,3 %).

 

Diversifier l’offre de transport pour accélérer la transition énergétique sans freiner la mobilité des Français

L’éloignement du domicile par rapport à l’offre de transport existante constitue un frein majeur au recours aux transports en commun. Parmi ceux qui utilisent principalement les transports en commun, 60,9 % habitent à moins de 5 minutes à pied d’un arrêt de transport en commun, et ce chiffre diminue au fur et à mesure que cette distance augmente, pour ne représenter que 5,1 % de ceux qui habitent à 15 minutes et plus d’un arrêt de transport en commun.

Pour augmenter l’utilisation des transports en commun, il faudra miser sur le volume et la qualité de service. En effet, les raisons avancées par les Français freinant l’utilisation des transports sont aujourd’hui le manque d’offres disponibles, le manque d’efficacité et la qualité de service (fiabilité, confort).

 

La navette automatisée, futur de la mobilité ?

Pour qu’elle incarne un éventuel futur, il faut qu’elle soit comprise pour être ensuite adoptée. Le manque de visibilité des navettes automatisées freine encore et toujours sa compréhension, son fonctionnement et la perception de son utilité et retarde d’autant plus la projection vers son utilisation concrète.

Comme en 2022, les résultats démontrent que le test d’un véhicule automatisé favorise une meilleure acceptabilité. Ceux qui ont déjà vu un véhicule automatisé sont 42,5 % à se projeter dans un usage régulier du véhicule automatisé, et 45,5 % lorsqu’ils en ont déjà utilisé un, contre 31,8 % pour la population totale.

Un important travail de pédagogie reste à mener auprès du grand public : il devra s’appuyer sur des expérimentations concrètes dans les territoires pour que cette solution puisse se déployer plus largement.

A titre d’illustration, une enquête(1) a été conduite par la Macif auprès de 346 habitants de Crest-Val de Drôme et de Cœur de Brenne, deux territoires ruraux dans lesquels ont été menées des expérimentations de navette automatisée partagée. Il ressort de cette étude que 54 % des habitants se disent intéressés par le déploiement de navettes automatisées sur leur territoire d’ici cinq ans. 32 % des habitants sont dubitatifs mais pourraient quand même utiliser ce service de transport s’il était proposé.

 

Multiplier les expérimentations en priorité dans les zones rurales, où la navette automatisée répond au besoin le plus grand

9 Français sur 10 voient une utilité pour la navette automatisée. 30 % la jugent utile partout, 28 % surtout dans les grandes villes, 19 % dans les petites villes et 16 % dans les villages. Ces chiffres s’expliquent avant tout par le fait que, jusqu’à présent, ce sont principalement dans les zones urbaines que les expérimentations de navettes automatisées ont eu lieu.

D’après les répondants, la navette automatisée  se prêterait à de nombreux usages, comme se rendre à des rendez-vous médicaux (51 %), à la gare la plus proche (45,8 %) ou au travail (45,3 %). Il est vrai que la navette automatisée s’inscrirait particulièrement bien dans une logique de report modal, pour combler le déficit d’offre de transport entre le domicile et la gare la plus proche, et de la gare la plus proche au lieu de travail.

Pour autant, 20,6 % des habitants en zones rurales pensent que les véhicules automatisés ne seront jamais déployés dans leur commune, contre 7,5 % des habitants en zone urbaine.

Un renforcement des expérimentations de navettes automatisées partagées dans ces zones permettrait donc de démontrer à la fois l’utilité et l’usage, tout en répondant aux aspirations et aux besoins des Français pour se déplacer.

Source : enquête quantitative de la Communauté d’Intérêt Véhicule Autonome “ L’expérimentation favorise-t-elle l’ouverture des habitants à l’égard de la mobilité autonome ?”, menée auprès de 346 habitants dans la Drôme et dans l’Indre en 2022. 

 

Méthodologie du Baromètre d’Acceptabilité VEDECOM & Macif

Le Baromètre d’acceptabilité du Véhicule Automatisé (VA) a été réalisé auprès d’un panel représentatif de la population française (genre, âge, répartition géographique) constitué de 4 009 personnes. Le questionnaire a été administré du 28 septembre au 17 octobre 2022. Les questions posées ont permis de récolter des données sur :

  • La mobilité au quotidien, le rapport aux transports en commun ainsi que les éventuelles répercussions de la pandémie de COVID-19 et des prix de l’énergie et du carburant sur la mobilité
  • Le rapport au véhicule autonome et notamment les conditions d’utilisation d’un véhicule autonome
  • Le type de véhicule autonome préféré à choisir parmi 4 : Véhicule Personnel (VP) de niveau 3 (conduite autonome limitée), VP de niveau 4 (autonomie quasi complète), Robot taxi de niveau 5 (autonomie complète), Bus / navette autonome de niveau 5
  • L’évaluation de l’acceptabilité des 4 véhicules incluant notamment la perception du VA en matière de sécurité, confiance, protection des données personnelles et attitudes
  • L’évaluation des transports autonomes partagés (Robot taxi de niveau 5 et Bus / navette autonome de niveau 5) en matière d’utilité, d’usages et de conditions d’utilisation.
  • L’évaluation de véhicules de livraison autonome (Drone, Robot de livraison) incluant une évaluation de l’acceptabilité des deux types de véhicules de livraison ainsi que des questions portant sur leur utilité, les usages et les conditions d’utilisation.
  • L’évaluation du taxi volant autonome incluant une évaluation de l’acceptabilité ainsi que des questions portant sur l’utilité, les usages et les conditions d’utilisation.
  • Les caractéristiques socio-démographiques des répondants et leur degré de technophilie (i.e., un technophile est une personne qui apprécie et/ou encourage les nouvelles technologies).

Le baromètre a été construit sur la base des deux éditions  précédentes, de nouvelles études scientifiques et d’une série d’entretiens menés auprès des Français.

A propos de la Macif

Assureur mutualiste, la Macif s’engage au quotidien auprès de ses 5,7 millions de sociétaires et clients pour protéger le présent et permettre l’avenir. La Macif propose des offres et services de protection simples et utiles en assurances dommages, santé-prévoyance et finance-épargne. Gérant plus de 18 millions de contrats, la mutuelle d’assurances a réalisé un chiffre d’affaires de près de 6 milliards d’euros en 2021. Depuis janvier 2021, la Macif est affiliée à Aéma Groupe. Aéma Groupe, né du rapprochement entre Aésio Mutuelle et Macif, imagine chaque jour les contours d’un monde plus juste et plus humain en plaçant la prévenance au cœur de la relation avec ses adhérents, sociétaires et entreprises clientes. Plus d’infos sur www.macif.fr.

Contact presse : Joanne Benhaim – jbenhaim@macif.fr – 06 62 65 11 66

 

 

À propos de VEDECOM

L’Institut pour la Transition Énergétique (ITE) VEDECOM est missionné par l’État pour soutenir l’innovation technologique et les filières industrielles françaises engagées dans les mobilités du futur. Fondé sur une collaboration inédite d’une trentaine d’acteurs, il rassemble établissements académiques, collectivités territoriales et différents acteurs privés : automobile, transport public et mobilité, logistique, infrastructures de la route, télécommunications, énergie, aéronautique et défense, services numériques et simulation, assurance. Créé en 2014 dans le cadre du Programme Investir l’Avenir (PIA), l’Institut fait partie des 15 instituts de recherche rassemblés au sein de FIT, French Institutes of Technology. Il compte 80 collaborateurs en 2023. VEDECOM a produit plus de 650 publications et 80 thèses, et formé plus de 2,500 personnes dans le cadre de son programme formation. Le baromètre est issu du projet ANIMA, cofinancé par l’ANR au titre du Plan d’Investissement d’Avenir, MACIF, MOVIN’ON, RENAULT, STELLANTIS, VALEO et CONTINENTAL.  Plus d’infos sur www.vedecom.fr

Contact presse : Elisa Diogo – elisa.diogo@vedecom.fr 

 

La Macif pilote de la Communauté d’Intérêt sur le Véhicule Autonome

La Macif est le 1er assureur automobile et 2 roues en nombre de contrats en France, présent dans 20% des foyers.

La mobilité est étroitement liée aux problématiques d’emploi, de solidarité, d’accompagnement des personnes les plus fragiles et de désenclavement des territoires. Forte de son positionnement d’assureur de toutes les mobilités et de ses valeurs mutualistes, la Macif participe activement à l’émergence du véhicule autonome.

La MACIF pilote les travaux d’une communauté d’intérêt, hébergée au sein du Movin’On Lab, qui regroupe 12 entreprises majeures désireuses d’œuvrer à ce que le véhicule autonome contribue à l’émergence d’une mobilité plus inclusive  : beti, BNP Paribas Cardif, Forvia,  Kantar, Macif, Maif, Michelin, Microsoft, Navya, Orange, SNCF et Vinci. La Macif partage avec VEDECOM la conviction qu’une approche en écosystème sera en mesure de répondre aux enjeux sociétaux relatifs à la sécurité routière et à la mobilité du futur.

« Mobilité pour tous, autonomie pour tous » : l’axe qui rythme les travaux de la Communauté d’Intérêt sur le Véhicule Autonome partagé.

La Communauté d’intérêt se concentre sur un modèle de véhicule autonome collectif : la navette à usage collectif, qui permettra de désenclaver les territoires et de faciliter la mobilité des populations, notamment les plus fragiles, participant ainsi à un meilleur accès à l’emploi, aux loisirs ou aux soins médicaux.

Les principaux objectifs sont de :

  • Sortir d’un prisme tout technologique pour appréhender cet objet dans toute sa complexité ;
  • Évaluer l’apport de cette solution à la mobilité dans les territoires ruraux et périurbains pour offrir des réponses concrètes et utiles aux besoins des individus, des collectivités locales et des entreprises ;
  • Peser pour que le véhicule autonome concoureà l’émergence d’une mobilité plus durable et inclusive ;
  • Promouvoir l’acceptation et la confiance dans le véhicule autonome, par le grand public, dans son environnement quotidien en soutenant des expérimentations.

 

 

 

Thèse de Kévin Guelle : comprendre les compétences mises en œuvre par les opérateurs dans le cadre d’une activité de remanufacturing ferroviaire

Kévin Guelle, Chercheur Doctorant de l’Université Grenoble Alpes au sein de VEDECOM, soutiendra, le vendredi jeudi 9 février à 14h sa thèse intitulée « L’activité de remanufacturing : de la construction des repères sur les potentiels au développement des compétences pour anticiper le travail futur ».

Quelles sont les compétences mises en oeuvre par les opérateurs dans le cadre d’une activité de remanufacturing ferroviaire ?

À l’échelle mondiale, le développement de l’économie industrielle circulaire est d’autant d’actualité qu’il est question d’économiser et d’accroître la durabilité des matières premières dans l’optique de repousser le risque de leur épuisement. Amorcé Outre-Atlantique, le remanufacturing fait partie de ces processus circulaires qui se distingue par la particularité de permettre à des produits usagés de retrouver une seconde vie par un nouvel état « comme neuf ». (Re)faire un produit avec des enjeux de garanties et de qualité industrielle similaires à la conception originelle à partir de pièces usagées, nécessite dès lors de s’interroger sur la manière d’y parvenir. Pour l’ergonomie, le remanufacturing réinterroge le cadre connu des activités et amène à la question des compétences mises en œuvre dans l’activité par les opérateurs pour atteindre cet objectif.

L’objectif de cette thèse 

L’objectif de cette recherche est de s’intéresser à la mise en oeuvre par les opérateurs des régulations individuelles et collectives en réponse aux variabilités et dans l’objectif d’accroître le panel des potentiels spécifiques de l’activité, leur permettant de construire des compétences pour (re)faire ou détourner l’usage originel du produit.

Méthodologie

La méthodologie est scindée en deux temps. Pour commencer, une étude exploratoire permettant d’identifier différents acteurs impliqués dans le remanufacturing français. Puis, à partir de cette étude exploratoire une demande industrielle a été construite pour étudier les compétences des opérateurs aux phases d’expertises, de démontage et de remontage de produits caractéristiques d’un contexte ferroviaire. Les résultats exploratoires montrent notamment des problématiques rencontrées au niveau des phases d’assemblage et de désassemblage, des enjeux de disponibilité des pièces, un manque d’accès aux informations des documents techniques de conception, une matière en l’état qui dicte la création, l’achat de pièces neuves selon les temporalités de traitement ou encore des compétences de bidouillage et de hacking. Les résultats de l’étude générale montrent que les opérateurs construisent des compétences pour conserver de la matière, de sorte à (re)faire un produit unique à partir d’une association entre des pièces anciennes reprises et des pièces neuves. La ré-insertion des pièces anciennes dans le produit se fait également au détriment d’une utilisation similaire à la première vie, par une anticipation des futures maintenances pour conserver la qualité de fonctionnement global du produit.

VEDECOM a porté son intérêt pour la thèse de Kévin car elle pose plusieurs sujets et questions auxquels l’ITE s’intéresse.

Comme la question de la ré utilisation des pièces existantes, les différentes utilisations possibles, la place de l’humain dans le processus de remanufacturing. Mais également le sujet des batteries, avec comme contexte leur ré-utilisation. Kevin travaille sur plusieurs sujets au sein de VEDECOM, notamment sur l’acceptabilité de certains véhicules autonomes pour différents usagers, les piétons et cyclistes, la question des scénarios d’usages de la mobilité avec le facteur humain comme point de vue, et également sur les nudges, leurs influences sur les comportements humains.

Kévin a réalisé sa thèse en trois ans, sous la direction de Sandrine Caroly, Professeure à l’Université Grenoble Alpes.

Le jury sera composé de :

  • Sandrine CAROLY, Professeure à l’Université Grenoble Alpes – directrice de thèse
  • Aurélie LANDRY, Maître de Conférence à l’Université Grenoble Alpes – co-directrice
  • Marc-Éric BOBILLIER CHAUMON, Professeur au CNAM Paris – rapporteur
  • Corinne GAUDART, Professeure au CNAM Paris – rapportrice
  • Peggy ZWOLINSKI, Professeure à l’INP Grenoble – examinatrice
  • Karine CHASSAING, Maître de Conférence à l’Université Bordeaux – examinatrice
  • Cécile NASSE, Ergonome Responsable Méthodes Process, Technicentre Industriel de la SNCF – invitée

Vous souhaitez assister à la thèse de Kévin et découvrir le résultat de ses travaux de recherche ?

Rendez-vous le jeudi 9 février à partir de 14h. La soutenance à lieu à l’Institut Polytechnique de Grenoble (Grenoble INP), amphithéâtre Barbillon, au 46 Avenue Félix Viallet, 38031 Grenoble.

Vous pouvez également assister à la soutenance à distance :

 

Voir la soutenance à distance

Soutenance de thèse sur la construction et l’évolution de la confiance pendant la conduite automatisée

Comment faire confiance aux voitures autonomes ? Jean-Baptiste Manchon, doctorant chez VEDECOM, soutiendra une thèse de l’Université de Lyon, École Doctorale Neuroscience et Cognition, intitulée « Construction et évolution de la confiance pendant la conduite automatisée » le 17 décembre 2021 à 14h à Lyon et en viso-conférence sur Zoom.

Encadrants

  • Mercedes BUENO GARCIA, Institut VEDECOM
  • Jordan NAVARRO, Université Lumière-Lyon 2

Résumé

L’objectif principal de cette thèse est d’étudier l’effet du niveau initial de confiance des conducteurs sur leurs comportements pendant la conduite automatisée, puis d’étudier la façon dont cette confiance va évoluer dynamiquement au cours du temps, pendant diverses situations en conduite automatisée.

Ce travail de thèse s’intéresse d’abord aux facteurs qui déterminent le niveau initial de confiance des individus dans les systèmes de conduite complètement automatisée. Ces technologies étant encore jeunes et peu répandues, la confiance des conducteurs potentiels semble être influencée par la représentation mentale qu’ils s’en font, et qui peut être biaisée de différentes façons.

La thèse s’intéresse ensuite au processus de construction dynamique de la confiance pendant les premières interactions entre les conducteurs et le système de conduite automatisée, ainsi qu’aux effets éventuels de déconstruction/reconstruction qui peuvent survenir à la suite de situations critiques ou de défaillances rencontrées pendant la conduite.

Assister à la soutenance sur Zoom

Première édition du baromètre sur l’acceptabilité du véhicule autonome par les Français

La mobilité est étroitement liée aux problématiques d’emploi, de solidarité, d’accompagnement des personnes les plus fragiles et de désenclavement des territoires.

Si demain, le véhicule autonome permet de redonner de la mobilité à ceux qui en sont privés, de partager un bien, de moins peser sur l’environnement et de remettre de la vie et de l’activité dans les centres villes, alors ce sera une réelle avancée positive pour la société.

Le développement du véhicule autonome pose néanmoins un certain nombre de questions :

Quelle est la perception et la compréhension du véhicule autonome dans le quotidien des Français ?

Quels usages projetés, avantages et inconvénients ?

Quel degré de confiance face à ce mode de déplacement ?

La pandémie va-t-elle freiner ou accélérer son adoption ?

Pour répondre à ces questions, VEDECOM et la MACIF se sont associés pour lancer la première édition du baromètre sur l’acceptabilité du véhicule autonome par les Français.

Nous serons présents aux côtés de la MACIF sur le salon Autonomy dans le cadre d’une conférence de presse digitale qui aura lieu le mercredi 4 novembre 2020 à 9h30.

Celle-ci a pour objectif d’annoncer les conclusions de l’enquête et ses grands enseignements, abordant notamment les questions de confiance, de sécurité et de fiabilité conférés au véhicule autonome.

Elle aura lieu en présence de :

Yann ARNAUD, Directeur Réponses Besoins Sociétaires et Innovation du groupe Macif

Philippe WATTEAU, Directeur général de l’institut VEDECOM

Stéphanie COEUGNET-CHEVRIER, Directrice du domaine R&D Nouvelles Solutions de Mobilité de VEDECOM.

Entre piétons & véhicules autonomes, VEDECOM enquête !

L’évolution du véhicule autonome passera nécessairement par la communication, l’échange d’informations et l’amélioration de ses capacités de perception à l’environnement. Il parait ainsi essentiel que les véhicules autonomes et les piétons cohabitent et interagissent entre eux en toute sécurité.

Cependant, aujourd’hui de nombreuses questions subsistent notamment une : quel sera le comportement d’un piéton face au véhicule autonome ?

C’est dans ce cadre que les chercheurs de l’institut VEDECOM lancent un questionnaire en ligne portant sur le véhicule autonome et la communication avec les autres usagers de la route.

Ce questionnaire dure une trentaine de minutes environ, nous comptons sur vous !

Toutes vos réponses sont essentielles pour poursuivre notre travail de recherche.


Pour répondre à notre questionnaire :

Participer à l’enquête

Merci à tous pour votre participation et la diffusion de cette enquête autour de vous !