Thèse d’Abderrahmane Rebhaoui : utilisation optimale d’acier électrique à grains orientés pour l’amélioration des performances de machines électriques pour chaîne de traction automobile

Abderrahmane Rebhaoui, Chercheur Doctorant de la Faculté de Sciences Appliquées de l’Université d’Artois, au sein de VEDECOM, soutiendra, le lundi 13 mars sa thèse intitulée « Utilisation optimale d’acier électrique à grains orientés pour l’amélioration des performances de machines électriques pour chaîne de traction automobile ».

En raison de la demande croissante de réduction des émissions de CO2, les constructeurs de véhicules électriques sont appelés à améliorer les performances des moteurs de chaînes de traction électrique. Dans ce cadre, le moteur synchrone à flux radial et à aimants permanents (MSAP) s’est généralisé.

L’objectif de cette thèse 

Ce travail de thèse a porté, d’une part, sur l’intégration dans le circuit magnétique statorique d’un matériau à hautes performances, de l’acier électrique à Grains Orientés (GO) et, d’autre part, sur la définition de topologies optimales de circuits magnétiques statoriques exploitant ce matériau.  L’objectif d’intégration de ce matériau non conventionnel pour la conception de machines électriques à flux radial a pour but d’améliorer le rendement et la puissance massique du moteur en vue de maximiser l’autonomie du véhicule et de réduire son empreinte environnementale.

Méthodologie

Les travaux sont divisés en trois parties, ils décrivent dans une première partie les spécificités des tôles GO, les caractéristiques des MSAP à bobinage dentaire et les moteurs intégrant déjà ce type d’acier. La deuxième partie analyse l’impact des jonctions inhérentes aux circuits magnétiques segmentés ; elle présente également les possibilités de modélisation numérique des circuits magnétiques à tôles GO en prenant en compte simultanément saturation et anisotropie. Cette partie introduit enfin deux stators à dents GO rapportées, l’un étant à culasse en tôles à grains non-orientées, l’autre étant totalement en tôles GO. La troisième partie propose une analyse des performances obtenues avec ces deux topologies en les appliquant à un moteur de traction automobile de référence. Les résultats montrent un gain significatif de rendement sur toute la plage de fonctionnement dans le plan couple-vitesse. Une optimisation portant sur la géométrie et le bobinage du moteur montre que, par rapport au moteur initial, la puissance massique peut être améliorée de 34%, le couple volumique de 19% et le rendement nominal de 0.5%.

Abderrahmane a réalisé sa thèse en trois ans, sous la direction de Jean-Philippe Lecointe, Professeur à l’Université d’Artois, ainsi que sous la direction de Sid-Ali Randi, Ingénieur de recherche au sein de VEDECOM.

Le jury sera composé de :

  • Rachid IBTIOUEN, Professeur, Ecole Nationale Polytechnique d’Alger – rapporteur
  • Georges BARAKAT, Professeur, Université Le Havre Normandie – rapporteur
  • Maya HAGE HASSAN, Maître de conférences, CentraleSupélec, Université Paris-Saclay – examinatrice
  • Frédéric GUILLON, Maître de conférences, Ecole centrale de Lille – examinateur
  • Jean-Philippe MERCIER, Expert systèmes hybrides et moteurs électriques, Renault -examinateur
  • Jean-Philippe LECOINTE, Professeur, Université d’Artois – directeur
  • Cristian DEMIAN, Maître de conférences, Université d’Artois – co-encadrant
  • Randi Sid ALI, Ingénieur innovation de machines électriques, VEDECOM – co-encadrant

 

Mobilité décarbonée : VEDECOM partenaire de Drive to Zero

VEDECOM est partenaire de la première édition du salon Drive to Zero, le grand évènement de la mobilité décarbonée qui sera tiendra du 6 au 8 avril 2023 au Grand Palais Ephémère à Paris.

La genèse de Drive to Zero

En juin dernier, le parlement européen votait en faveur de l’interdiction de la vente de voitures neuves thermiques à horizon 2035.

Cette décision, qui marque une nouvelle étape vers l’objectif de neutralité carbone en 2050, intervient dans un contexte de réduction des émissions CO2 face au réchauffement climatique.

Le transport des hommes et des marchandises constitue en effet aujourd’hui l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre.

Alors que la route reste le moyen de déplacement dominant, il est désormais incontournable de décarboner ses usages. Pour combler l’écart entre les objectifs et cette réalité, les acteurs industriels et territoriaux doivent s’organiser et faire évoluer leurs modèles.

C’est pour cela qu’a été créé Drive to Zero.

Qu’est-ce que Drive to Zero ?

Drive to Zero accompagne l’ensemble des acteurs de la filière face aux obstacles du déploiement de la mobilité bas carbone. Ce rendez-vous mettra ainsi en relation les acteurs publics et les entreprises pour répondre aux défis du déploiement en matière d’équipements et d’infrastructures, d’usages et de pratiques nouvelles mais également de financement et d’accessibilité des solutions.

La première édition du salon Drive to Zero aura lieu au printemps prochain, du 6 au 8 avril 2023 au Grand Palais Ephémère à Paris.

VEDECOM et Drive to Zero, un partenariat naturel

« Pour un Institut de Transition Energétique tourné vers les mobilités du futur tel que VEDECOM, il est naturel de devenir partenaire de Drive to Zero », explique Eric Lebeau, Directeur Général de l’Institut. Drive to Zero et VEDECOM convergent également sur la nécessité de fédérer les acteurs de l’écosystème de la mobilité décarbonée.

En effet, à travers ses 3 axes de R&D pluridisciplinaires que sont L’Electrification, le Véhicule automatisé et connecté et les Nouvelles solutions de mobilité et énergies partagées, VEDECOM fait collaborer l’écosystème public-privé des mobilités pour accélérer le développement d’une nouvelle filière française des mobilités durables, c’est-à-dire plus écologiques, automatisées et partagées.

Dans le cadre du partenariat, VEDECOM met à disposition son expertise de la mobilité en participant notamment au comité éditorial pour planifier le programme de l’évènement à suivre en 2023 pour la mobilité décarbonée.

Retrouvez plus d’informations sur le Salon Drive to Zero.

Rendez-vous prochainement pour découvrir la programmation complète du salon.

 

Le Grand Palais Éphémère. Champs de mars, Paris. 07/05/2021 Wilmotte & associés architectes
@Patrick Tourneboeuf/RMN_GP/ Paris 2024 / Tendance Floue

Thèse de Joseph Gesnouin : Analyse des mouvements et gestes des piétons via caméra embarquée pour la prédiction de leurs intentions

Joseph Gesnouin, Chercheur Doctorant des Mines Paristech au sein de VEDECOM, soutiendra sa thèse intitulée “Analyse des mouvements et gestes des piétons via caméra embarquée pour la prédiction de leurs intentions” mardi 27 septembre  à 14h aux Mines Paris.

Contexte

Le véhicule autonome est un défi majeur pour la mobilité de demain. Des progrès sont réalisés chaque jour pour y parvenir ; cependant, de nombreux problèmes restent à résoudre pour obtenir un résultat sûr pour les usagers de la route les plus vulnérables. L’un des principaux défis auxquels sont confrontés les véhicules autonomes est la capacité à conduire efficacement en milieu urbain. Une telle tâche nécessite la gestion des interactions entre les véhicules et les usagers vulnérables de la route afin de résoudre les ambiguïtés du trafic. Afin d’interagir avec ces usagers, les véhicules doivent être capables de comprendre leurs intentions et de prédire leurs actions à venir.

Travaux de recherche

Dans le cadre de sa thèse, Joseph a articulé ses travaux autour de la technologie d’apprentissage automatique comme moyen de comprendre et de prédire le comportement humain à partir de signaux visuels et plus particulièrement de la cinématique de pose. L’objectif est de proposer un système d’assistance au véhicule qui soit léger, agnostique à la scène et qui puisse être facilement installé dans n’importe quel dispositif embarqué avec des contraintes temps réel.

Premièrement, dans le domaine de la reconnaissance de gestes et d’actions, Joseph a étudié et introduit différentes représentations de la cinématique de pose, basées sur des modèles d’apprentissage profond afin d’exploiter efficacement leurs composantes spatiales et temporelles tout en restant dans un espace euclidien.

Deuxièmement, dans le domaine de la conduite autonome, il a montré qu’il est possible de lier la posture, l’attitude de marche et les comportements futurs des protagonistes d’une scène sans utiliser les informations contextuelles de la scène. Cela permet de diviser par un facteur 20 le temps d’inférence des approches existantes pour la prédiction de l’intention des piétons tout en gardant la même robustesse de prédiction.

Finalement, a été évaluée la capacité de généralisation des approches de prédiction d’intention de piétons et démontré que le mode d’évaluation classique des approches pour la prédiction de traversée de piétons, n’est pas suffisant pour comparer ni conclure efficacement sur leur applicabilité lors d’un scénario réel. De nouveaux protocoles et de nouvelles mesures ont été proposés, basés sur l’estimations d’incertitude afin de rendre le domaine de recherche plus durable et plus représentatif des réelles avancées à venir.

Une thèse en 3 ans, et 3 prix remportés !

Initiée en novembre 2019, la thèse de Joseph a été menée en un peu moins de 3 ans. Elle a été conduite sous la direction de Bogdan Stanciulescu et de Fabien Moutarde du Centre de Robotique de Mines Paris ainsi que sous la direction de Steve Pechberti, Ingénieur de recherche à l’Institut VEDECOM.

Dans le cadre de sa thèse, Joseph a remporté trois prix venant saluer ses travaux:

  • Meilleure présentation lors de la Journée des jeunes chercheurs en robotique en 2021
  • 2ème au challenge de prédiction de trajectoires lors de l’ICRA en 2021
  • 3ème au challenge de prédiction de trajectoires lors d’ICCV en 2021

Informations pratiques

La soutenance aura lieu en anglais aux Mines à Paris. Elle sera retransmise en ligne par visioconférence

Pour y accéder, merci de suivre ce lien : https://mines-paristech.zoom.us/j/95242023781?pwd=dHZpSEhEOEFXKzlGODg3c2U5elEyUT09

Le jury sera composé de :

  • Alexandre Alahi, Professeur assistant, EPFL – Rapporteur
  • Catherine Achard, Professeure, Sorbonne Université – Rapporteur
  • Miguel Angel Sotelo, Professeur, University of Alcalá – Examinateur
  • Steve Pechberti, Ingénieur de recherche, Vedecom – Examinateur
  • Bogdan Stanciulescu, Maître de conférences, Mines Paris – Co-encadrant de thèse
  • Fabien Moutarde, Professeur, Mines Paris – Directeur de thèse

Vous pouvez retrouver l’ensemble des publications de Joseph au lien suivant : https://scholar.google.com/citations?user=mJ4MhikAAAAJ&hl=fr

Démonstration et séminaire du projet européen 5G-MOBIX – Site français

La 5G pour la mobilité coopérative connectée et automatisée : vers plus de sécurité et d’efficacité

21 avril 2022, 9h-18h

Organisation : VEDECOMCatapult, AKKA Technologies et VALEO

Lieu : siège de VEDECOM au mobiLab et pistes de Satory, Versailles. 23 bis allée des Marronniers, 78000 VERSAILLES

Parking : parking des Cavalières, situé dans l’allée des Marronnier, à gauche 200 m avant le mobiLAB. La barrière sera ouverte pour l’occasion

Réserver

La 5G ne représente pas une simple évolution de la 4G. Elle constitue une véritable technologie de rupture par son employabilité dans de nombreux cas d’usage inédits. Ses principaux bénéfices : l’amélioration du  débit, la réduction significative de la latence, c’est-à-dire le délai de transit d’une donnée entre l’émission et la réception, et la densité, qui va réduire les engorgements lorsque trop d’objets sont connectés en simultané.

Dans ce contexte, comment le véhicule connecté et automatisé va-t-il réagir ? Comment peut-il gérer les changements de réseau, les fluctuations de débit ? Quels bénéfices peut-il tirer de la 5G pour gérer l’insertion d’autres véhicules sur sa voie ?

 

Conduite assistée par l’infrastructure : les contributions de la France dans le projet européen 5G Mobix

Le projet 5G-MOBIX a pour but d’évaluer l’apport de la 5G sur la connectivité pour les services et fonctionnalités de mobilité connectée et automatisée (CAM), dans des conditions transfrontalières. Les sites d’essai 5G-MOBIX comprennent deux corridors transfrontaliers (Grèce-Turquie et Espagne-Portugal) et six sites d’essai locaux en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Finlande, en Chine et en Corée du Sud. Les sites locaux apportent des contributions supplémentaires et complémentaires aux essais transfrontaliers.

Les contributions du site d’essai français portent sur la continuité de service et la qualité de communication dynamique dans le cas de la conduite assistée par infrastructure. Avec ses partenaires Catapult, AKKA Technologies et VALEO, VEDECOM répond notamment aux questions suivantes :

  • Que se passe-t-il quand un véhicule s’insère sur la voie d’un véhicule automatisé depuis une bretelle d’accès ?
  • Comment l’infrastructure peut aider le véhicule automatisé et par quelles technologies ?
  • Comment le véhicule peut s’adapter aux besoins du cas d’usage changement de voie), via son système de communication (OBU) 5G et via son AD (autonomous driving system) ?
  • Comment les données du véhicule qui s’insère peuvent remonter par 5G et se traduire en commandes qui redescendent en 5G dans le véhicule automatisé, permettant une faible latence et une haute fiabilité ?
  • A quel niveau se fait la fusion des données de perception, l’analyse de risque de collision et la décision de changement de voie ?
  • Que se passe-t-il lorsque le véhicule automatisé passe d’un réseau 5G Bouygues à un réseau 5G Orange ou encore TDF ? (hand over)
  • Dans quelle mesure la 5G apporte-t-elle plus de fiabilité, une meilleure latence et un meilleur débit ?

 

Programme du 21 avril 2022

L’événement du 21 avril 2022 sera l’occasion de découvrir les premiers tests réalisés en France et leurs résultats à travers des conférences le matin et des démonstrations en début d’après-midi. La journée se terminera par une table-ronde sur les enjeux et perspectives. Elle rassemblera les différents acteurs de la chaîne de valeur impliqués dans la mobilité automatisée et assistée par l’infrastructure.

9h. Café d’accueil.

9h30. Introduction par Eric Lebeau, Directeur Général de VEDECOM. Contexte et enjeux.

9h40. Présentation du projet européen 5G-MOBIX : méthodologie, innovations clé, tests et résultats du site français.

11h25. Ouverture sur les autres projets européens et français autour de la 5G : projet 5G Med, plateforme 5G Meta et expérimentation 5G Openroad dans le pôle scientifique et technologique de Paris-Saclay.

12h00 : Pause déjeuner.

13h15. Départ du groupe vers les pistes, à pied, et séquence de démonstrations sur pistes

  • Changement automatique de voie d’un véhicule automatisé (prototype de niveau 4) avec l’aide de l’infrastructure suite à l’insertion d’un autre véhicule depuis une bretelle d’accès
  • Maintien de la continuité de service lorsqu’un véhicule passe d’un réseau à l’autre
  • Contrôle dynamique de la qualité de communication 5G

15h30. Vision de la 5G et de la CCAM par les acteurs du marché.

Table-ronde avec les fabricants de véhicules, les opérateurs de télécommunication et d’infrastructures routières, les acteurs des transports collectifs.
Animée par Tony Jaux, Président de VEDECOM, VP Innovation chez Stellantis et Directeur du programme connectivité à la Plateforme Française de l’Automobile.

Autour de la table :

  • Anh Tuc Nguyen, DGE, Ministère de l’Economie
  • Emmanuel Micol, BOUYGUES
  • Ndoffène Diouf, TDF
  • Isabelle Paulin-Jardel, RENAULT
  • Sophie de Lambert, VALEO
  • Saleh Bensator, STELLANTIS
  • Thomas Vial, CONTINENTAL
  • Guillaume Grollaux, LACROIX CITY
  • Jean-Laurent Franchineau, TRANSDEV

16h50-17h00. Conclusion par Tony Jaux,

17h-18h. Cocktail de networking

Evènement public en présentiel uniquement (replay disponible a posteriori).

Inscription obligatoire avant le 19 avril 2022, soumise à l’accord de l’organisateur et conditionnée par la jauge de la salle.

 

Réserver

 

5G Mobix : un projet à 360° sur les apports de la 5G pour les véhicules automatisés

5G-MOBIX est un projet européen financé par le programme Horizon 2020. Son but est de développer et tester des fonctionnalités de véhicules automatisés intégrant la 5G le long de plusieurs corridors transfrontaliers et sites d’essais urbains en Europe. Ces tests sont déterminants pour mettre au point des technologies afin d’assurer la continuité de services et la résilience des systèmes quels que soient les opérateurs, les canaux disponibles et les débits. Ces tests ont lieu dans toutes les conditions de circulation des véhicules, de couverture du réseau, de demande de service. Ils tiennent compte des aspects juridiques, commerciaux et sociaux particuliers.

 

Un projet d’envergure avec 8 sites d’essai et 55 partenaires

5G-MOBIX réunit 55 partenaires de l’industrie des TIC issus de 10 pays européen ainsi que de la Turquie, la Chine et la Corée.

Huit sites d’essai différents permettront une évaluation complète de la 5G pour la conduite connectée, coopérative et automatisée (CCAM) :

  • Six sites d’essai urbains : Espoo (Finlande, FI), Versailles (France, FR), Berlin et Stuttgart (Allemagne, DE), et Eindhoven à Helmond (Pays-Bas, NL), plus deux sites d’essai hors d’Europe, à savoir Jinan (Chine, CN) et Yeonggwang (Corée du Sud, KR).
  • Deux corridors transfrontaliers : Espagne-Portugal (ES-PT) et Grèce-Turquie (GR-TR)

 

Le rôle de VEDECOM et du site français d’expérimentation

VEDECOM est responsable de la coordination globale des expérimentations des différents corridors et sites d’expérimentation.

L’institut pilote également le site d’expérimentation français dont l’objectif est de tester la conduite assistée par l’infrastructure au sein d’un trafic hybride. Les technologies mises au point seront ensuite testées en réel en mars 2022 sur les sites transfrontaliers ES-PT du projet 5G-MOBIX.

Pour ces essais, VEDECOM fournit une flotte de petits véhicules électriques, connectés et autonomes qui intègrent une OBU – onboard unit – conçue par ses équipes. L’Institut a mis en place l’infrastructure 5G et le centre de contrôle centralisé. VEDECOM s’est intéressé au cas d’usage du changement de voie et des solutions de connectivité seamless, lorsque que le véhicule change d’opérateur de télécommunication lors du passage de frontière.

 

Les infrastructures et équipements techniques du site français

Le site français 5G-MOBIX est réparti entre deux sites : les pistes TEQMO de l’UTAC et les pistes de Versailles Satory situées à proximité des locaux de VEDECOM. Les sites sont équipés des réseaux 5G (commerciaux ou expérimentaux), des capteurs d’infrastructures routières et des équipements propices aux projets de recherche V2X. VEDECOM dispose de plusieurs véhicules démonstrateurs dont certains sont entièrement autonomes.

 

Site web du projet 5G Mobix  

 

Ces travaux font partie du projet 5G-MOBIX, qui a reçu des fonds du programme de recherche et innovation Horizon 2020 de l’Union Européenne sous le numéro d’agrément 825496

Suivez les avancées de 5G Mobix sur Twitter et Linked In

“Machine Learning pour la gestion distribuée et dynamique d’une flotte de taxis et de navettes autonomes”

VEDECOM a le plaisir de vous annoncer la soutenance de thèse de Tatiana BABICHEVA, docteur en mathématiques appliquées et applications des mathématiques.

 

« Machine Learning pour la gestion distribuée et dynamique d’une flotte de taxis et navettes autonomes », tel est le thème de sa thèse qui se tiendra le 10 mars 2021 à 9h30 par zoom.

 

N’hésitez pas à suivre cet évènement :

Lien de connexion à la soutenance de thèse

 

Le jury est composé de :

  • Mme Leïla KLOUL, MCF (HDR), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, FRANCE – Directeur de these
  • M. Dominique BARTH, Professeur, Université de Versailles SainDt-Quentin-en-Yvelines, FRANCE – Co-encadrant de these
  • M. Alain QUILLIOT, Professeur des Universités, Université Clemont-Ferrand II, FRANCE – Rapporteur
  • M. Akka ZEMMARI, Maître de conférences (HDR), Université de Bordeaux, FRANCE – Rapporteur
  • M. Wilco BURGHOUT, Directeur de recherche, KTH Royal Institute of Technology, SUÈDE – Co-encadrant de these
  • M. Jakob PUCHINGER , Professor, CentraleSupélec, FRANCE – Examinateur
  • M. René MANDIAU, Professeur des universités, Université Polytechnique Hauts-de-France , FRANCE – Examinateur
  • M. S. M. Hassan Mahdavi, PhD, Vedecom, Mobilab – Invité

Résumé

Cette thèse a pour objet l’étude des méthodes de gestion des systèmes urbains de taxis électriques autonomes partagés dans un contexte en ligne dans lequel :

  • les requêtes des clients se produisent au fil du temps
  • les véhicules sont disponibles pour le partage de trajet et nécessitent une gestion de la recharge électrique.

Nous proposons des heuristiques basées sur la décomposition de ce problème qui inclut la répartition du réseau routier et la mise en évidence de sous-problèmes tels que la gestion de la charge, la redistribution des véhicules vides et le partage de trajet dynamique.

Nous proposons un ensemble de nouvelles méthodes proactives de redistribution des véhicules vides. Nous prenons en compte à la fois la demande actuelle et la demande future anticipée, contrairement aux méthodes réactives, qui agissent uniquement sur la demande actuelle.

Nous fournissons un apprentissage par renforcement à différents niveaux, en fonction de la granularité du système. Nous proposons deux modèles :

  • un modèle RL basé sur les stations pour les petits réseaux
  • un modèle RL basé sur les zones pour les plus grands réseaux et où les agents sont des zones de la ville obtenus par partitionnement.

L’optimisation complète de l’information est fournie afin d’analyser les performances du système a-posteriori, dans un contexte hors ligne.

L’évaluation des performances des méthodes proposées est réalisée dans un ensemble de réseaux routiers de nature et de taille différentes.

La méthode proposée donne des résultats prometteurs. Ces résultats surpassent les autres méthodes testées et les données réelles sur les performances du système de taxi en termes de nombre de passagers satisfaits au sein d’une taille de flotte fixe.

La France se met en ordre de marche pour déployer la mobilité électrique nouvelle génération

Les principaux acteurs de la mobilité électrique s’associent pour définir et coordonner le déploiement d’une infrastructure de recharge pour véhicules électriques de nouvelle génération. Elle sera composée de bornes et de systèmes informatiques intégrant la norme ISO 15118. A la clé, une simplification de l’expérience utilisateur, une meilleure gestion de l’énergie et une meilleure garantie d’interopérabilité et de sécurité des systèmes, renforçant la confiance des utilisateurs dans la recharge. Tous les acteurs de la filière seront impliqués : fabricants de véhicules et de bornes, opérateurs d’infrastructure de recharge, fournisseurs de services de mobilité, fournisseurs et distributeurs d’électricité. Le Comité d’initiative à l’origine de cette démarche permettra aux acteurs français de renforcer leur capacité de R&D et d’innovation et de porter la voix de la France sur le plan européen.

Un consortium autour de la recharge nouvelle génération en France

Par un protocole d’accord signé le 7 juin, l’Association Française pour l’Itinérance de la Recharge Électrique des Véhicules (AFIREV), l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (AVERE), la Plateforme Automobile (PFA) et l’Institut de Transition Energétique VEDECOM se sont réunis au sein d’un Comité d’initiative pour la recharge de nouvelle génération, destiné à mobiliser tout l’écosystème français. Ce consortium devra aussi porter les choix technologiques autour de la norme ISO 15118 au niveau européen, notamment concernant la cybersécurité (PKI).

« La filière automobile soutient toutes les mesures spécifiques pour déclencher un véritable mouvement d’accélération du déploiement de l’infrastructure de recharge en France, offrir une solution de charge à chaque utilisateur et donner confiance aux futurs acheteurs de véhicules électriques, indique Jean-Luc Brossard, Directeur R&D de la PFA. Ces mesures doivent porter en priorité sur les solutions de charge en voirie, en habitat collectif et sur les grands axes routiers du réseau national.

Dans le cadre du plan de relance automobile annoncé le 26 mai dernier, la volonté d’accompagner l’ambition d’un million de véhicules électriques ou hybrides rechargeables roulant à l’horizon 2022 se traduit par un premier objectif de 100 000 points de charges publics à fin 2021. L’infrastructure de recharge future se devra d’être homogène, interopérable, intelligente, capable de simplifier l’expérience utilisateur et rendre des services à forte valeur ajoutée. »

Ce Comité a comme mission de mettre en oeuvre des actions collaboratives en deux temps : tout d’abord définir l’architecture de cybersécurité (PKI) adaptée à la nouvelle norme, puis accompagner le déploiement du Plug and Charge (PnC) et de la recharge intelligente, dite « Smart Charging ».

Gilles Bernard, Président de l’AFIREV, précise : « Il est aujourd’hui vital de nous coordonner pour passer à cette nouvelle étape du déploiement des infrastructures de recharge et porter une voix commune en Europe. Un premier groupe d’une quinzaine d’acteurs sera mobilisé dès 2020 et renforcé en 2021-22 avec l’ensemble des acteurs de la filière ».

Le Comité a mandaté VEDECOM, en qualité d’institut de recherche déjà très impliqué dans les travaux sur la recharge du futur, d’un point technologique et économique, pour coordonner et mettre en oeuvre ces actions.

De gauche à droite premier rang : Claude Renard (Coordinateur du déploiement des bornes pour les véhicules électriques, DGEC, Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire), Gilles Bernard (Président AFIREV), Tony Jaux (Président du Conseil d’Administration VEDECOM), Joseph Beretta (Président AVERE), Jean-Luc Brossard (Directeur R&D PFA) ;
Deuxième rang : Mourad Tiguercha (Consultant Concentus pour VEDECOM), Joe Matta (Chef de projet Mobilité électrique nouvelle génération VEDECOM), Nicolas Leclère (Groupe PSA, Pilote du groupe CSTA 2 pour la PFA), Prof. Féthi Ben Ouezdou (Directeur Scientifique VEDECOM), Roch El Khoury (Directeur du Domaine Electrification VEDECOM).

 

Déployer une infrastructure de recharge intelligente et interopérable

Pour la France, l’ambition du Comité est de créer les conditions du déploiement de nouveaux services énergétiques, en faisant en sorte que toute nouvelle borne à courant alternatif (AC) et à courant continu (DC) installée en France puisse être compatible ISO 15118 de manière interopérable et que les opérateurs d’infrastructure de recharge et de services de mobilité électrique – Charge Point Operator (CPO) et Electric Mobility Service Providers (eMSP) – puissent fournir des services Plug and Charge (PnC) et Smart Charging.

Pour y parvenir, ce projet précisera les modalités techniques à respecter pour le déploiement du PnC et du Smart Charging en se basant sur les standards internationaux.

Selon Joseph Beretta, Président de l’AVERE, « l’écosystème de la mobilité électrique arrive aujourd’hui à une étape importante de son développement. Pour atteindre la maturité, ce marché doit pouvoir déployer de nouveaux services de recharge qui améliorent et simplifient l’expérience utilisateur tout en renforçant l’intégration de la mobilité électrique dans le système électrique.
Ces évolutions majeures nécessitent le déploiement de politiques publiques cohérentes intégrant des programmes d’accompagnement. »

Outre le fait d’enrichir considérablement la communication entre un véhicule électrique et une infrastructure de recharge, la norme ISO 15118 permet en effet d’apporter de nouveaux services aux conducteurs :

le Plug and Charge (PnC) pour identifier automatiquement le contrat de services de l’utilisateur par simple branchement du câble de recharge entre le véhicule et la borne, avec un haut niveau de sécurité informatique et une expérience utilisateur simplifiée ;
la gestion intelligente de la recharge (Smart Charging) qui permet de programmer un planning de recharge, négocié entre la borne et le véhicule et optimisé selon leurs contraintes techniques, les besoins et exigences du conducteur, les contraintes tarifaires et les contraintes électriques des réseaux ;

Un nouveau protocole, simple, innovant et sécurisé, porteur d’innovations futures

Aujourd’hui, il faut généralement un badge pour se recharger. Demain, quel que soit le véhicule, l’opérateur d’infrastructure de recharge ou le fournisseur d’électricité, la recharge intelligente se passera de ce badge pour s’opérer de façon rapide, fluide et sécurisée.

Pour Philippe Watteau, Directeur Général de VEDECOM, « nous sommes prêts : le processus de communication borne-véhicule selon la norme ISO 15118 fonctionne et fait consensus auprès de la plupart de
nos partenaires européens. La nouvelle génération d’infrastructure de recharge porte des enjeux importants d’authentification, de sécurité, de confiance, mais aussi de déploiement et d’interopérabilité. Nous allons
adresser ces enjeux de façon incrémentale, en nous appuyant sur le réseau existant. Reste à définir et promouvoir ensemble la meilleure architecture PKI. Sur cette nouvelle base et dans un second temps, nous pourrons apporter de l’innovation disruptive », ajoute-t-il.

En effet, le second objectif du Comité d’initiative pour la recharge nouvelle génération est de faciliter le déploiement futur de cas d’usage émergeants, notamment :

la bidirectionnalité de la recharge qui permet de négocier et d’optimiser, via l’infrastructure de recharge, la réinjection d’électricité stockée dans la batterie du véhicule à la maison (vehicle-to-home), au bâtiment (vehicle-to-building) ou au réseau (vehicle-to-grid) ;
la recharge sans manipulation de câble (recharge inductive ou automatisée).

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Découvrir les vidéos explicatives du projet :