Le 2 juin 2021 a eu lieu une démonstration internationale en conditions réelles de la Certificate Trust List comme solution technique pour l’interopérabilité du Plug & Charge ISO 15118. L’enjeu est de faciliter l’expérience de l’utilisateur, où qu’il soit en France et à l’international, et de garantir l’interopérabilité de la recharge, quel que soit son véhicule et la borne utilisée.
La solution CTL (Certificate Trust List) a été présentée avec succès par dix-sept partenaires opérant depuis trois pays : les Pays Bas, l’Allemagne et la France. Une étape indispensable pour garantir la sécurité des opérations et construire un marché ouvert et compétitif.
Garantir l’interopérabilité avec une multiplicité d’acteurs
Deux sessions en ligne identiques ont eu lieu sur 2 créneaux, en live depuis Arnhem (Pays-Bas), Berlin (Allemagne) et Versailles (France).
Différents acteurs de la chaîne de valeur de la recharge sont intervenus, instituts de recherche, constructeurs, acteurs de la cybersécurité, opérateurs, plateformes d’interopérabilité et installateurs d’infrastructure de recharge : Driivz, e clearing.net, ElaadNL, Freshmile, GIREVE, Hager, Hubject, IoTecha, NewMotion, Groupe Renault, Stellantis, SAP, Smartlab, Thales, Trialog, VEDECOM, Verisco
©VEDECOM
La démonstration a été réalisée avec différents types de véhicules électriques, stations de recharge et services informatiques (incluant la PKI) afin de démontrer différents scénarios d’interopérabilité.
Promouvoir un marché ouvert pour les services de mobilité électrique
Les acteurs de l’électromobilité sont aujourd’hui prêts à adopter et déployer de nouveaux services qui améliorent l’expérience utilisateur, notamment le plug and charge. Ces services devront être interopérables et s’appuyer sur la norme ISO 15118. Pour ce faire, l’adoption d’une architecture de référence, d’un point de vue technique et organisationnel, se révèle vitale. Cette architecture permettrait de promouvoir un marché compétitif et ouvert à tous les acteurs de la mobilité électrique. Les utilisateurs et opérateurs pourraient ainsi choisir librement leurs fournisseurs.
Dans cet esprit, un travail collaboratif a été lancé en 2019 pour définir et tester plusieurs solutions techniques. Les partenaires se sont intéressés principalement aux architectures PKI permettant le développement de plusieurs offres interopérables.
L’initiative Mobena partie prenante de la démonstration
L’initiative Mobena pour la recharge nouvelle génération a suivi de près cette démonstration, dans laquelle plusieurs de ses membres sont intervenus.
Issue d’un bilan partagé quant à la maturité des nouveaux services de recharge, l’initiative Mobena pour la mobilité électrique nouvelle génération, a été créée le 7 juillet 2020 par les principales organisations représentatives de la filière sur le marché français. L’objectif est de simplifier l’expérience utilisateur en assurant l’interopérabilité des systèmes de recharge et en accompagnant le déploiement d’une nouvelle génération de services en France.
Elle rassemble : l’AFIREV, l’AVERE-France, la PFA, le GIMELEC, l’UFE et l’Institut VEDECOM, ce dernier étant missionné pour coordonner l’initiative.
A cette initiative se sont joints une vingtaine d’industriels représentatifs de la filière. L’objectif est d’accompagner les acteurs de l’écosystème de recharge de véhicules électriques, opérant en France, pour définir la feuille de route et les moyens à même d’assurer le succès d’un déploiement harmonisé des services de mobilité électrique.
Le projet Mobena, qui sera lancé en septembre 2021 et élargi à plus de partenaires, s’attachera particulièrement à intégrer l’interopérabilité comme exigence initiale et apporter des services à forte valeur ajoutée à travers une adoption massive de la norme ISO 15118 dans un marché compétitif et ouvert.
Un focus particulier sera mis sur la recharge intelligente, le Plug & Charge et les architectures systèmes les supportant ; y compris les protocoles de communication backend (OCPP, OCPI…) et la PKI pour la cybersécurité. Et cela aussi bien pour la charge AC que DC.
Dernières nouvelles de l’initiative Mobena :
17 mai 2021 : L’initiative Mobena propulse la recharge électrique nouvelle génération
Mobena harmonise le déploiement des nouveaux services de recharge de véhicules électriques
17 mai 2021. L’initiative Mobena a été lancée en juillet 2020 par un Comité d’Initiative constitué d’organisations représentatives des filières gravitant autour de la recharge. Elle vise à accompagner le déploiement de la mobilité électrique nouvelle génération en France afin de permettre une meilleure expérience utilisateur et une harmonisation des nouveaux services de recharge de véhicules électriques. Elle parvient aujourd’hui à deux jalons importants :
- la démonstration d’une solution d’interopérabilité entre PKI (Public Key Infrastructure), menée avec des partenaires internationaux le 2 juin 2021. En savoir plus
- le lancement d’un projet collaboratif pour assurer le succès du déploiement des nouveaux services de recharge dans le marché français.
Vers un marché ouvert grâce à une architecture de référence
L’initiative vise à accompagner le déploiement sur le marché Français des services apportés par la norme ISO 15118 (notamment le Plug &Charge – PnC – et la recharge intelligente dite Smart Charging) d’une manière harmonisée avec l’Europe. Elle vise également à préparer les solutions de l’architecture PKI pour l’adoption d’une architecture organisationnelle et technique de référence assurant l’interopérabilité et permettant l’émergence d’un marché compétitif et ouvert aux différents acteurs.
Une première vérification de la faisabilité technique
En préparation de l’évènement international du 2 juin, les partenaires réunis dans l’initiative Mobena ont testé la faisabilité technique de la solution Certificate Trust List pour le Plug and Charge (PnC).
Le 11 mars 2021, VEDECOM a hébergé au mobiLAB un workshop dans ce sens avec la contribution de Freshmile, GIREVE, Hager, Groupe Renault, Stellantis, SAP Labs, Thales et Trialog
A propos de l’initiative Mobena
L’initiative Mobena pour la mobilité électrique nouvelle génération, a été créée le 7 juillet 2020 par les principales organisations représentatives de la filière de la mobilité électrique. L’objectif de l’initiative est d’identifier et d’agir pour lever les verrous au déploiement des services Plug and Charge et Smart Charging. Ces nouveaux services permettront une meilleure expérience utilisateur à même d’accélérer l’adoption du véhicule électrique.
Elle rassemble : l’AFIREV, l’AVERE-France, la PFA, le GIMELEC, l’UFE et l’Institut VEDECOM, ce dernier étant missionné pour coordonner l’initiative.
A cette initiative se sont joints une vingtaine d’industriels représentatifs de la filière. L’objectif est d’accompagner les acteurs de l’écosystème de recharge de véhicules électriques, opérant en France, pour définir la feuille de route et les moyens à même d’assurer le succès d’un déploiement harmonisé des services de mobilité électrique.
Le projet Mobena, qui sera lancé au troisième trimestre 2021, élargit les participant à d’autres acteurs de l’écosystème. Il s’attachera particulièrement à intégrer l’interopérabilité comme exigence initiale et à apporter des services à forte valeur ajoutée, notamment à travers une adoption massive de la norme ISO 15118.
Un focus particulier sera mis sur la recharge intelligente, le Plug & Charge et les architectures systèmes les supportant ; y compris les protocoles de communication backend (OCPP, OCPI…) et la PKI pour la cybersécurité. Et cela aussi bien pour la recharge AC que DC.
Pour toute demande d’information : Joe.matta@vedecom.fr
Plus d’infos sur l’initiative Mobena :
Site web MOBENA
A la clé, une meilleure expérience et plus de services pour les utilisateurs, mais aussi des économies…
Des industriels représentatifs de toutes les filières gravitant autour de la mobilité électrique se sont réunis pour la première fois en plénière. Objectif : accompagner le déploiement de la mobilité électrique nouvelle génération en France pour que toute borne AC et DC installée en France soit compatible à terme avec la norme ISO 15118 de communication véhicule-borne, intéropérable et sécurisée.
Si vous avez déjà possédé un véhicule électrique, vous connaissez le plaisir de moins polluer l’air… mais aussi les complications pour se recharger. La recharge de véhicules électrique arrive aujourd’hui à un tournant. Le prix des véhicules électriques devient accessible, les batteries battent des records de distance. Reste un verrou majeur : la maturité des systèmes de recharge, afin de permettre une meilleure expérience utilisateur et plus de services. A la clé : le smart charging, le plug & charge (voir définitions plus bas) et plus tard, la recharge bidirectonnelle (la voiture recharge le réseau) voire sans contact.
Pour l’obtenir, les principaux acteurs français et européens convergent vers le respect d’une norme de communication entre les bornes et les véhicules, la norme ISO15118. Cependant, pour permettre l’émergence de bornes compatibles avec cette norme, et donc un marché ouvert, il est nécessaire de mettre tous les acteurs autour de la table afin de s’entendre sur le cahier des charges final. Avec un point majeur à définir : celui de la cybersécurité (PKI).
Mobilisation générale
Pour ce faire, les principales organisations représentatives des filières impliquées dans la recharge électrique se sont associées le 7 juillet 2020 sous la forme d’une Initiative pour la Recharge Electrique Nouvelle Génération : l’AFIREV (Association Française pour l’Itinérance de la Recharge Electrique), l’AVERE (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique), la PFA (Plateforme Française de l’Automobile) et l’Institut VEDECOM (recherche et innovation sur les mobilités du futur), ce dernier étant missionné pour coordonner l’initiative.
Plusieurs ateliers de travail ont ensuite donné lieu à une réunion en plénière le 17 septembre 2020, rassemblant une quinzaine d’industriels issus de chaque filière : energéticiens comme Enedis, constructeurs automobiles comme PSA, constructeurs de solutions de recharge comme Schneider Electric, opérateurs d’infrastructures de recharge et de services d’e-mobilité comme Freshmile, fournissseurs de technologie et de services pour l’e-mobilité comme Trialog.
Les premiers partenaires de l’Initiative pour la Recharge Electrique Nouvelle Génération ©VEDECOM
Le cercle sera progressivement élargi à tous les industriels pour déployer la norme ISO 15118 à l’horizon 2023.
La plénière a permis de faire participer d’autres acteurs institutionnels tels que le Ministère de l’Ecologie (DGEC), qui soutient et accompagne l’initiative. Celui-ci veillera à ce que les « recommandations pour le cahier des charges des aménageurs » défini par l’Initiative soit en cohérence avec, entre autres, le plan « Objectif 100 000 bornes ». La Région Ile de France était également présente. Elle est à pied d’œuvre pour déployer plus de 5000 bornes d’ici 2022, avec notamment l’aide du label IRVE : un dispositif qui vient en complément des aides nationales comme Advenir. Enfin l’initiative travaille en lien avec les groupes de travail français et européens déjà existants sur cette thématique.
3 ans pour réussir le déploiement d’un standard
Pour que la norme 15118 soit implémentée dans les systèmes de recharge et permette le plug & charge, il est nécessaire que les fabricants de bornes rendent leurs bornes interopérables, c’est-à-dire capables de reconnaître n’importe quel fournisseur d’électricité et n’importe quel opérateur d’infrastructure de recharge. Il faut également que les opérateurs d’infrastructures de recharge et de services d’e-mobilité, ainsi que les fournisseurs de technologies et de services, apprennent à faire marcher cette norme et à implémenter de nouveaux blocs dans leurs systèmes d’information, qui permettront la recharge sans carte et le plug & charge. Il faut enfin qu’ils améliorent la sécurité de la connexion.
Pour ce faire, VEDECOM, maître d’œuvre du projet, a proposé un calendrier en deux grandes étapes :
- Première étape (2020) : définir l’architecture de cybersécurité (PKI ISO 15118) à adopter pour le Plug and Charge (PnC).
- Deuxième étape (2021-23) : accompagner de façon collaborative le déploiement du PnC et du Smart Charging en définissant une offre de recharge Plug and Charge et Smart Charging standard, interopérable et industrialisable pour l’intégralité de l’écosystème. Des sites pilotes permettront de faire des tests. Différents documents seront produits par le groupe de travail, des formations et ateliers techniques seront proposés en 2021 et 2022. Al’issue de ces travaux, l’écosystème disposera des outils et du savoir-faire nécessaires à un déploiement à l’initiative des aménageurs et des opérateurs (horizon 2023).
Que permettra la norme 15118 une fois déployée ?
- Le plug & charge (PnC) : il permet d’identifier automatiquement le contrat de services de l’utilisateur par simple branchement du câble de recharge entre le véhicule et la borne, avec un haut niveau de sécurité informatique et une expérience utilisateur simplifiée. Il évite donc les badges multiples : « on branche le câble, la charge démarre automatiquement »
- Le smart charging : il qui permet de programmer un planning de recharge, négocié entre la borne et le véhicule et optimisé selon leurs contraintes techniques, les besoins et exigences du conducteur et les contraintes électriques du réseau
Préconditions du plug & charge :
- un contrat de service installé dans le véhicule électrique
- un véhicule électrique et une borne compatibles PnC
- l’interopérabilité afin que n’importe quel véhicule puisse se recharger avec n’importe quelle borne
Découvrir les premiers partenaires de l’initiative :
Découvrir les vidéos explicatives du projet :
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Pour faire avancer le véhicule électrique, les deux filières Automobile et Électronique ont organisé une nouvelle Semaine de l’Electronique de puissance orientée recherche académique du 28 au 30 septembre dernier.
Les deux filières ont en effet décidé conjointement de pousser une initiative forte pour un leadership Français sur l’électronique de puissance. Le lancement de ce programme début juillet 2020 a été un réel succès avec la présentation de 4 projets industriels portés par les têtes de filière, 23 projets « Bottom up » qui rentrent maintenant dans un processus d’accompagnement dédié et plus de 1000 participants cumulés sur l’ensemble des webinaires.
L’écosystème français de la recherche a un rôle essentiel notamment dans l’établissement d’un bien commun, que ce soit dans l’établissement de nouveaux standards ou le développement de nouveaux outils de validation, etc.
Faisant suite à cette semaine d’échanges, une cartographie complète des activités et thématiques de recherche sera ainsi disponible. Une analyse par un comité d’experts représentant les deux filières permettra d’identifier d’une part des synergies et collaborations qui pourraient être initiées sur des thèmes déjà abordés, et d’autre part les thèmes sur lesquels des travaux seraient nécessaires, et pour lesquels des projets seraient proposés pour évaluation et support.
VEDECOM a assuré, par l’entremise de Gilles Le Calvez, Directeur Développement Homologation Mobilité Autonome de VEDECOM, la direction adjointe du programme d’Electronique de Puissance, en particulier le pilotage de la partie précompétitive liée à l’écosystème de la recherche française en électronique de puissance. Il a également assuré l’animation et la présentation des objectifs de cette semaine précompétitive, en lien avec Rémi Bastien, Président de Mov’eo et Directeur de ce programme.
Voici ci-dessous les liens vers la présentation globale de l’événement et le webinaire animé par VEDECOM (liens actifs jusqu’à fin Novembre) :
Présentation globale :
Le replay
Présentations
Webinaire :
Replay
Présentations
Les principaux acteurs de la mobilité électrique s’associent pour définir et coordonner le déploiement d’une infrastructure de recharge pour véhicules électriques de nouvelle génération. Elle sera composée de bornes et de systèmes informatiques intégrant la norme ISO 15118. A la clé, une simplification de l’expérience utilisateur, une meilleure gestion de l’énergie et une meilleure garantie d’interopérabilité et de sécurité des systèmes, renforçant la confiance des utilisateurs dans la recharge. Tous les acteurs de la filière seront impliqués : fabricants de véhicules et de bornes, opérateurs d’infrastructure de recharge, fournisseurs de services de mobilité, fournisseurs et distributeurs d’électricité. Le Comité d’initiative à l’origine de cette démarche permettra aux acteurs français de renforcer leur capacité de R&D et d’innovation et de porter la voix de la France sur le plan européen.
Un consortium autour de la recharge nouvelle génération en France
Par un protocole d’accord signé le 7 juin, l’Association Française pour l’Itinérance de la Recharge Électrique des Véhicules (AFIREV), l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (AVERE), la Plateforme Automobile (PFA) et l’Institut de Transition Energétique VEDECOM se sont réunis au sein d’un Comité d’initiative pour la recharge de nouvelle génération, destiné à mobiliser tout l’écosystème français. Ce consortium devra aussi porter les choix technologiques autour de la norme ISO 15118 au niveau européen, notamment concernant la cybersécurité (PKI).
« La filière automobile soutient toutes les mesures spécifiques pour déclencher un véritable mouvement d’accélération du déploiement de l’infrastructure de recharge en France, offrir une solution de charge à chaque utilisateur et donner confiance aux futurs acheteurs de véhicules électriques, indique Jean-Luc Brossard, Directeur R&D de la PFA. Ces mesures doivent porter en priorité sur les solutions de charge en voirie, en habitat collectif et sur les grands axes routiers du réseau national.
Dans le cadre du plan de relance automobile annoncé le 26 mai dernier, la volonté d’accompagner l’ambition d’un million de véhicules électriques ou hybrides rechargeables roulant à l’horizon 2022 se traduit par un premier objectif de 100 000 points de charges publics à fin 2021. L’infrastructure de recharge future se devra d’être homogène, interopérable, intelligente, capable de simplifier l’expérience utilisateur et rendre des services à forte valeur ajoutée. »
Ce Comité a comme mission de mettre en oeuvre des actions collaboratives en deux temps : tout d’abord définir l’architecture de cybersécurité (PKI) adaptée à la nouvelle norme, puis accompagner le déploiement du Plug and Charge (PnC) et de la recharge intelligente, dite « Smart Charging ».
Gilles Bernard, Président de l’AFIREV, précise : « Il est aujourd’hui vital de nous coordonner pour passer à cette nouvelle étape du déploiement des infrastructures de recharge et porter une voix commune en Europe. Un premier groupe d’une quinzaine d’acteurs sera mobilisé dès 2020 et renforcé en 2021-22 avec l’ensemble des acteurs de la filière ».
Le Comité a mandaté VEDECOM, en qualité d’institut de recherche déjà très impliqué dans les travaux sur la recharge du futur, d’un point technologique et économique, pour coordonner et mettre en oeuvre ces actions.
De gauche à droite premier rang : Claude Renard (Coordinateur du déploiement des bornes pour les véhicules électriques, DGEC, Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire), Gilles Bernard (Président AFIREV), Tony Jaux (Président du Conseil d’Administration VEDECOM), Joseph Beretta (Président AVERE), Jean-Luc Brossard (Directeur R&D PFA) ;
Deuxième rang : Mourad Tiguercha (Consultant Concentus pour VEDECOM), Joe Matta (Chef de projet Mobilité électrique nouvelle génération VEDECOM), Nicolas Leclère (Groupe PSA, Pilote du groupe CSTA 2 pour la PFA), Prof. Féthi Ben Ouezdou (Directeur Scientifique VEDECOM), Roch El Khoury (Directeur du Domaine Electrification VEDECOM).
Déployer une infrastructure de recharge intelligente et interopérable
Pour la France, l’ambition du Comité est de créer les conditions du déploiement de nouveaux services énergétiques, en faisant en sorte que toute nouvelle borne à courant alternatif (AC) et à courant continu (DC) installée en France puisse être compatible ISO 15118 de manière interopérable et que les opérateurs d’infrastructure de recharge et de services de mobilité électrique – Charge Point Operator (CPO) et Electric Mobility Service Providers (eMSP) – puissent fournir des services Plug and Charge (PnC) et Smart Charging.
Pour y parvenir, ce projet précisera les modalités techniques à respecter pour le déploiement du PnC et du Smart Charging en se basant sur les standards internationaux.
Selon Joseph Beretta, Président de l’AVERE, « l’écosystème de la mobilité électrique arrive aujourd’hui à une étape importante de son développement. Pour atteindre la maturité, ce marché doit pouvoir déployer de nouveaux services de recharge qui améliorent et simplifient l’expérience utilisateur tout en renforçant l’intégration de la mobilité électrique dans le système électrique.
Ces évolutions majeures nécessitent le déploiement de politiques publiques cohérentes intégrant des programmes d’accompagnement. »
Outre le fait d’enrichir considérablement la communication entre un véhicule électrique et une infrastructure de recharge, la norme ISO 15118 permet en effet d’apporter de nouveaux services aux conducteurs :
– le Plug and Charge (PnC) pour identifier automatiquement le contrat de services de l’utilisateur par simple branchement du câble de recharge entre le véhicule et la borne, avec un haut niveau de sécurité informatique et une expérience utilisateur simplifiée ;
– la gestion intelligente de la recharge (Smart Charging) qui permet de programmer un planning de recharge, négocié entre la borne et le véhicule et optimisé selon leurs contraintes techniques, les besoins et exigences du conducteur, les contraintes tarifaires et les contraintes électriques des réseaux ;
Un nouveau protocole, simple, innovant et sécurisé, porteur d’innovations futures
Aujourd’hui, il faut généralement un badge pour se recharger. Demain, quel que soit le véhicule, l’opérateur d’infrastructure de recharge ou le fournisseur d’électricité, la recharge intelligente se passera de ce badge pour s’opérer de façon rapide, fluide et sécurisée.
Pour Philippe Watteau, Directeur Général de VEDECOM, « nous sommes prêts : le processus de communication borne-véhicule selon la norme ISO 15118 fonctionne et fait consensus auprès de la plupart de
nos partenaires européens. La nouvelle génération d’infrastructure de recharge porte des enjeux importants d’authentification, de sécurité, de confiance, mais aussi de déploiement et d’interopérabilité. Nous allons
adresser ces enjeux de façon incrémentale, en nous appuyant sur le réseau existant. Reste à définir et promouvoir ensemble la meilleure architecture PKI. Sur cette nouvelle base et dans un second temps, nous pourrons apporter de l’innovation disruptive », ajoute-t-il.
En effet, le second objectif du Comité d’initiative pour la recharge nouvelle génération est de faciliter le déploiement futur de cas d’usage émergeants, notamment :
– la bidirectionnalité de la recharge qui permet de négocier et d’optimiser, via l’infrastructure de recharge, la réinjection d’électricité stockée dans la batterie du véhicule à la maison (vehicle-to-home), au bâtiment (vehicle-to-building) ou au réseau (vehicle-to-grid) ;
– la recharge sans manipulation de câble (recharge inductive ou automatisée).
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Découvrir les vidéos explicatives du projet :
SMIV : une 4ème édition qui consacre la pérennité de l’événement
SMIV – « Smart Mobility and Intelligent Vehicle », la conférence scientifique annuelle de l’Institut VEDECOM a eu lieu le 12 novembre dernier. Une édition très axée électromobilité et collaboration entre embarqué (véhicule) et débarqué (infrastructures) avec une approche multidisciplinaire qui part des usages pour que la technologie reste au service de l’humain. L’événement s’est déroulé à l’Espace Saint-Martin, en plein cœur de Paris : une localisation plus centrale et plus facile d’accès pour une conférence placée sous le signe de l’international.
SMIV : une quatrième édition jeune et internationale
Consécration… C’est le terme qui vient à l’esprit pour qualifier ce 4ème rendez-vous de SMIV. L’édition, qui adressait les problématiques particulièrement pertinentes, a scellé la pérennité de l’événement.
Avec une localisation parisienne au cœur du 3ème arrondissement, elle a su rassembler l’écosystème complet de VEDECOM, industriels comme académiques, autour des questions de modèle économique de l’électromobilité et de collaboration entre le véhicule et son environnement.
Résultat : 250 participants contre 180 l’an passé. Une audience jeune et très internationale pour une édition intégralement anglophone. Une diversité qui se retrouvait du côté des intervenants puisque nombre des partenaires internationaux de l’Institut avaient accepté d’intervenir aux côtés des chercheurs de VEDECOM. Etaient ainsi représentés la Suisse (Dirk Lauinger), l’Allemagne (Dr ; Uta Burghard), ou encore les Pays-Bas (Rick Wolbertus). VEDECOM était également fier d’accueillir le Professeur Ramteen Sioshansi, de l’Université d’Etat de l’Ohio, comme keynote speaker introduisant la première session de présentations scientifiques sur les enjeux économiques de l’électromobilité. Des organismes de recherche français éminents, comme l’INRIA et le CEA, étaient également représentés : le Dr Fawzi Nashashibi, Directeur de Programme au RITS (INRIA) introduisait la seconde session ; cependant que le Dr Raphael David, du CEA, intervenait sur la conception de systèmes embarqués pour les véhicules de demain.
2 sessions pour faire le point sur les défis scientifiques et techniques des mobilités durables
La journée se déroulait en deux temps, afin de présenter les derniers résultats de recherche sur les mobilités durables, les défis scientifiques et techniques restant à relever ou encore les enjeux économiques et politiques impliqués. Une première session, intitulée « Sustainable and Electric Mobility », envisageait les challenges et les enjeux de l’électromobilité.
Y étaient notamment abordées les problématiques liées à la recharge ou à l’acceptation des nouvelles solutions pour augmenter le rayon d’action d’un véhicule électrique.
Une seconde session, « The intelligent vehicle and its collaboration with the infrastructure», était davantage axée sur les fonctionnalités de communication et de connectivité entre le véhicule autonome et son environnement : infrastructures connectées, interfaces homme-machine (IHM), perception étendue…
« Pour vous, qu’est-ce que SMIV ? »
Au terme d’une journée scientifique aussi dense que technique, Féthi Ben Ouezdou, Directeur Scientifique de l’Institut, résumait SMIV en trois mots : « Excellence scientifique, partenariat stratégique pour VEDECOM, partage des questions de recherche encore ouvertes ». Nous laissons la parole à quelques intervenants en guise de conclusion.
« SMIV est une conférence très intéressante en termes de contributions scientifiques, mais aussi de networking, dans la mesure où nous pouvons y rencontrer des chercheurs de tous domaines et des acteurs de l’industrie. C’est une rencontre très bénéfique pour le véhicule autonome. » Dr. Fawzi Nashashibi
« C’est réellement une opportunité unique qu’offre VEDECOM avec la conférence SMIV. Nous pouvons y discuter méthodes scientifiques, mais aussi état du marché ou encore faire le point sur toutes les problématiques qui restent à résoudre. » Icaro Freitas-Gomes (doctorant VEDECOM)
« C’est une réelle opportunité de voir comment des personnes de différents pays travaillent sur le véhicule électrique et autonome. » Dr. Rick Wolbertus (Université de Sciences Appliquées d’Amsterdam, TU Delft)
« Nous sommes heureux de cette forte participation avec plus de 250 personnes. Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine avec les thématiques de R&D relatives à l’usage des données et de l’IA pour l’évaluation, la validation et la certification du véhicule autonome; ainsi que les nouvelles solutions de mobilité intégrant une approche sociétale et légale. Deux sessions seront envisagées autour de la validation des performances et l’impact des nouvelles solutions de mobilité pour l’organisation de l’espace urbain », a conclu Féthi Ben Ouezdou.
Pour consulter le programme et les abstracts d’interventions