VEDECOM est partenaire de la première édition du salon Drive to Zero, le grand évènement de la mobilité décarbonée qui sera tiendra du 6 au 8 avril 2023 au Grand Palais Ephémère à Paris.
La genèse de Drive to Zero
En juin dernier, le parlement européen votait en faveur de l’interdiction de la vente de voitures neuves thermiques à horizon 2035.
Cette décision, qui marque une nouvelle étape vers l’objectif de neutralité carbone en 2050, intervient dans un contexte de réduction des émissions CO2 face au réchauffement climatique.
Le transport des hommes et des marchandises constitue en effet aujourd’hui l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre.
Alors que la route reste le moyen de déplacement dominant, il est désormais incontournable de décarboner ses usages. Pour combler l’écart entre les objectifs et cette réalité, les acteurs industriels et territoriaux doivent s’organiser et faire évoluer leurs modèles.
C’est pour cela qu’a été créé Drive to Zero.
Qu’est-ce que Drive to Zero ?
Drive to Zero accompagne l’ensemble des acteurs de la filière face aux obstacles du déploiement de la mobilité bas carbone. Ce rendez-vous mettra ainsi en relation les acteurs publics et les entreprises pour répondre aux défis du déploiement en matière d’équipements et d’infrastructures, d’usages et de pratiques nouvelles mais également de financement et d’accessibilité des solutions.
La première édition du salon Drive to Zero aura lieu au printemps prochain, du 6 au 8 avril 2023 au Grand Palais Ephémère à Paris.
VEDECOM et Drive to Zero, un partenariat naturel
« Pour un Institut de Transition Energétique tourné vers les mobilités du futur tel que VEDECOM, il est naturel de devenir partenaire de Drive to Zero », explique Eric Lebeau, Directeur Général de l’Institut. Drive to Zero et VEDECOM convergent également sur la nécessité de fédérer les acteurs de l’écosystème de la mobilité décarbonée.
En effet, à travers ses 3 axes de R&D pluridisciplinaires que sont L’Electrification, le Véhicule automatisé et connecté et les Nouvelles solutions de mobilité et énergies partagées, VEDECOM fait collaborer l’écosystème public-privé des mobilités pour accélérer le développement d’une nouvelle filière française des mobilités durables, c’est-à-dire plus écologiques, automatisées et partagées.
Dans le cadre du partenariat, VEDECOM met à disposition son expertise de la mobilité en participant notamment au comité éditorial pour planifier le programme de l’évènement à suivre en 2023 pour la mobilité décarbonée.
Retrouvez plus d’informations sur le Salon Drive to Zero.
Rendez-vous prochainement pour découvrir la programmation complète du salon.
Le Grand Palais Éphémère. Champs de mars, Paris. 07/05/2021 Wilmotte & associés architectes
@Patrick Tourneboeuf/RMN_GP/ Paris 2024 / Tendance Floue
3 Français sur 4 plébiscitent le véhicule autonome, qui pourrait jouer un rôle décisif en zone rurale
La deuxième édition du baromètre VEDECOM & MACIF sur l’acceptabilité du véhicule autonome par les Français révèle qu’ils sont 73% à avoir une attitude positive vis-à-vis de ce mode de déplacement, en progression de 3 points par rapport à 2020 (équivalent à environ 2 millions de personnes si on le rapporte à la population française).
En 2020, les Français avaient une perception positive du véhicule automatisé, à condition que celui-ci soit introduit dans un contexte de préservation de l’environnement et d’amélioration de la mobilité inclusive. Avec le développement des expérimentations de mobilité autonome sur le territoire, la perception des Français a-t-elle évolué en 2021 ? Se projettent-ils dans un usage courant, partout et pour tous ? Qu’en attendent-ils finalement ?
« Mobilité pour tous, autonomie pour tous : c’est l’axe qui rythme les travaux que nous menons depuis 3 ans au sein de la communauté d’intérêt sur le véhicule autonome partagé. Le véhicule autonome doit d’abord répondre à un besoin de société avant d’être une technologie individuelle. C’est en ce sens que la navette autonome partagée permettra de redynamiser des territoires isolés en donnant accès à l’emploi, à la santé ou en rendant la mobilité accessible à tous. » Yann Arnaud, Directeur Réponses Besoins Sociétaires et Innovation à la Macif et Pilote de la Communauté d’intérêt sur le Véhicule Autonome.
Plus de 50% des Français prêts à le tester
Les répondants sont 18% à avoir déjà vu un véhicule automatisé soit 6% de plus qu’en 2020. De plus en plus nombreux à vouloir le tester, ils sont 5% à avoir eu l’occasion d’en utiliser un cette année (soit 2 points de plus qu’en 2020).
Plus d’un français sur deux (53,50%) affirme avoir l’intention de tester la mobilité autonome dans les années à venir (+ 11 pts) ; ils sont plus de 6 sur 10 à l’affirmer lorsqu’ils ont déjà vu un véhicule automatisé (+ 15 pts) et même plus de 7 sur 10 lorsqu’ils en ont déjà utilisé un (+ 10 pts). De manière générale, près de 4 Français sur 10 (39%) projettent d’utiliser régulièrement un véhicule autonome (+ 6 pts).
La navette autonome : un moyen de redynamiser les territoires reculés
Très attendu dans les territoires et notamment les zones rurales pour rendre des services au quotidien (ex. dessertes à la demande pour les seniors isolés ou livraisons du dernier kilomètre vers des zones d’activité), le véhicule autonome permettra enfin de rendre la mobilité accessible à tous. Une nouvelle manière de se déplacer ? Oui pour 67% des Français qui estiment que le véhicule autonome partagé permettra aux habitants des zones rurales de ne plus être dépendants de la voiture individuelle. Près de 3/4 d’entre eux pensent que des navettes autonomes partagées seraient utiles en zone rurale pour se rendre à des rendez-vous ou faire des courses et 2/3 pour se rendre dans la ville voisine, la gare la plus proche ou au travail.
La mobilité automatisée répondrait à une préoccupation qu’ont les Français pour les populations les plus fragiles. Elle serait utile en zone rurale pour les personnes âgées (pour 81% des interrogées), puis à 78% pour les personnes qui n’ont pas le permis, 74% pour celles qui n’ont pas de voiture ou encore les personnes à mobilité réduite (64%). Un Français sur deux serait également favorable au transport par navettes autonomes d’enfants et d’adolescents en zone rurale.
Aller à la rencontre de ceux qui en auront le plus l’utilité
Bien qu’encore faible, la visibilité du véhicule autonome augmente sur tout le territoire, y compris chez les ruraux : 12% des habitants des zones rurales ont déjà vu un véhicule automatisé, un chiffre en hausse de 4 points par rapport à 2020, mais seulement 2% en ont utilisé un (+ 1 point) contre 7% des urbains (+ 2 points).
La visibilité du véhicule automatisé est plus élevée et augmente plus vite chez les jeunes, les citadins et les cadres : 24% des 18-24 ans ont vu un véhicule automatisé (+ 6 points), 23% des urbains (+ 7 points) et 22% des cadres (+ 4 points). Ces derniers sont plus de 8% à avoir déjà essayé un véhicule automatisé (+ 3 points). Il y a donc un équilibre pédagogique à retrouver entre citadins et populations rurales, mais aussi entre jeunes et personnes âgées.
Les chômeurs quant à eux sont seulement 3,5% à avoir essayé un véhicule automatisé. Avec une progression toutefois, puisque l’an dernier, aucun n’en avait essayé.
Le véhicule autonome, perçu comme plus écologique pour 63% des répondants
L’autonomie des véhicules demeure associée aux énergies vertes car perçue comme plus écologique que le véhicule non autonome par près de 63% des répondants (+ 3 pts) ; 77 % (+ 7 pts) d’entre eux pensent même que le respect des normes écologiques sera obligatoire. 62% des Français perçoivent plus le côté écologique de la navette autonome partagée que pour les véhicules automatisés individuels, pour lequel ils émettent une réserve.
6 Français sur 10 se déclarent plus en sécurité dans un véhicule autonome
La question de la confiance et de la sécurité est le second élément qui incite les Français à utiliser un véhicule autonome. D’ailleurs, comme l’année dernière, près de 6 Français sur 10 (57,80%) déclarent qu’ils se sentiraient en sécurité dans un véhicule automatisé et plus de 5 sur 10 (54% ; + 2 pts) estiment que ce véhicule est fiable.
Les sondés envisagent d’utiliser un véhicule autonome dès lors qu’ils l’ont déjà vu ou testé au moins une fois. L’essayer c’est l’adopter !
Une confiance accrue chez les plus jeunes pour le niveau 3 – Plus de la moitié des Français déclare faire confiance au véhicule automatisé (plus d’1 répondant sur 2, + 3 pts). Belle progression de 14 points chez les 18-24 ans qui sont 41% à faire confiance au moins à une conduite automatisée limitée (i.e., niveau 3).
La mobilité autonome, symbole de liberté
Interrogés cette année sur les principaux éléments qui les inciteraient à utiliser un véhicule autonome en général, les Français évoquent en premier les possibilités de bien-être et de liberté qu’il apporte (41% des réponses). L’autonomie est associée au confort et à la sérénité, via les activités à bord qu’elle rend possible. La mobilité autonome partout et pour tous séduit aussi beaucoup les Français, qui se projettent déjà dans une utilisation concrète (ex. amélioration de la mobilité des personnes âgées et de la connexion entre les villes).
Toutefois, lorsque les Français ont le choix entre différents types de véhicules automatisés, ils préfèrent celui qui nécessite de pouvoir reprendre la main (niveau 3) afin, pour 55% d’entre eux, de garder la maîtrise et le contrôle de la voiture.
L’essayer serait donc bien l’adopter
Les résultats de cette deuxième édition montrent clairement que la mise sur le marché de véhicules automatisés, ainsi que les expérimentations de niveaux plus avancés, ont un impact : elles maintiennent la perception positive des Français et leur confiance donnée a priori, et renforcent leur sentiment de sécurité. Les indicateurs de visibilité et de perception confirment que les Français ont besoin de mieux connaître cette nouvelle forme de mobilité.
Pour Eric Lebeau, Directeur Général de l’Institut VEDECOM, « cette deuxième enquête montre clairement le lien direct et positif entre expérimentation et acceptabilité du véhicule autonome : il est temps maintenant de passer au déploiement et à l’observation de véritables pilotes de services opérationnels. La côte de popularité du véhicule autonome s’améliore lentement mais sûrement, avec une forte attente pour des services partagés et électriques tels que les navettes, perçues comme plus écologiques et inclusives que le véhicule individuel. »
L’attente majeure se situe dans les zones rurales où la mobilité autonome prend tout son sens. L’offre de navettes autonomes y sera pertinente pour améliorer le maillage existant et donc les déplacements des habitants qui n’ont pas accès au véhicule personnel, apporter des services inédits, et encourager les autosolistes à des formules partagées.
« Reste à structurer une filière qui puisse répondre aux besoins des territoires, à la fois sur les volets études d’opportunité, de fourniture de véhicules, de services et d’infrastructures adaptées », conclut Eric Lebeau.
Méthodologie du Baromètre d’Acceptabilité VEDECOM & MACIF
Le Baromètre d’acceptabilité du Véhicule Automatisé (VA) a été réalisé auprès d’un panel représentatif de la population française (genre, âge, répartition géographique) constitué de 4 061 personnes. Le questionnaire a été administré du 18 au 28 octobre 2021. Les questions posées ont permis de récolter des données sur :
– le rapport au véhicule autonome et notamment les principaux freins et leviers à l’utilisation d’un véhicule automatisé
– le type de véhicule autonome préféré à choisir parmi 4 : Véhicule Personnel (VP) de niveau 3 (conduite autonome limitée), VP de niveau 4 (autonomie quasi complète), Robot taxi de niveau 5 (autonomie complète), Bus / navette autonome de niveau 5
– l’évaluation de l’acceptabilité des 4 véhicules incluant notamment la perception du VA en termes de sécurité, confiance, protection des données personnelles et attitudes (i.e. jugements sur la désirabilité d’un objet ou d’un comportement et/ou de ses conséquences, une attitude positive vis-à-vis du VA revient à le juger désirable alors qu’une attitude négative revient à le juger indésirable) et les raisons de ces choix
– des thèmes en lien avec les enjeux actuels : écologie, mobilité dans les zones rurales, énergie, livraisons
– les caractéristiques socio-démographiques des répondants et leur degré de technophilie (i.e., un technophile est une personne qui apprécie et/ou encourage les nouvelles technologies).
Le baromètre a été construit sur la base de l’édition précédente, de nouvelles études scientifiques et d’une série d’entretiens menés auprès des Français.
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Le 2 juin 2021 a eu lieu une démonstration internationale en conditions réelles de la Certificate Trust List comme solution technique pour l’interopérabilité du Plug & Charge ISO 15118. L’enjeu est de faciliter l’expérience de l’utilisateur, où qu’il soit en France et à l’international, et de garantir l’interopérabilité de la recharge, quel que soit son véhicule et la borne utilisée.
La solution CTL (Certificate Trust List) a été présentée avec succès par dix-sept partenaires opérant depuis trois pays : les Pays Bas, l’Allemagne et la France. Une étape indispensable pour garantir la sécurité des opérations et construire un marché ouvert et compétitif.
Garantir l’interopérabilité avec une multiplicité d’acteurs
Deux sessions en ligne identiques ont eu lieu sur 2 créneaux, en live depuis Arnhem (Pays-Bas), Berlin (Allemagne) et Versailles (France).
Différents acteurs de la chaîne de valeur de la recharge sont intervenus, instituts de recherche, constructeurs, acteurs de la cybersécurité, opérateurs, plateformes d’interopérabilité et installateurs d’infrastructure de recharge : Driivz, e clearing.net, ElaadNL, Freshmile, GIREVE, Hager, Hubject, IoTecha, NewMotion, Groupe Renault, Stellantis, SAP, Smartlab, Thales, Trialog, VEDECOM, Verisco
©VEDECOM
La démonstration a été réalisée avec différents types de véhicules électriques, stations de recharge et services informatiques (incluant la PKI) afin de démontrer différents scénarios d’interopérabilité.
Promouvoir un marché ouvert pour les services de mobilité électrique
Les acteurs de l’électromobilité sont aujourd’hui prêts à adopter et déployer de nouveaux services qui améliorent l’expérience utilisateur, notamment le plug and charge. Ces services devront être interopérables et s’appuyer sur la norme ISO 15118. Pour ce faire, l’adoption d’une architecture de référence, d’un point de vue technique et organisationnel, se révèle vitale. Cette architecture permettrait de promouvoir un marché compétitif et ouvert à tous les acteurs de la mobilité électrique. Les utilisateurs et opérateurs pourraient ainsi choisir librement leurs fournisseurs.
Dans cet esprit, un travail collaboratif a été lancé en 2019 pour définir et tester plusieurs solutions techniques. Les partenaires se sont intéressés principalement aux architectures PKI permettant le développement de plusieurs offres interopérables.
L’initiative Mobena partie prenante de la démonstration
L’initiative Mobena pour la recharge nouvelle génération a suivi de près cette démonstration, dans laquelle plusieurs de ses membres sont intervenus.
Issue d’un bilan partagé quant à la maturité des nouveaux services de recharge, l’initiative Mobena pour la mobilité électrique nouvelle génération, a été créée le 7 juillet 2020 par les principales organisations représentatives de la filière sur le marché français. L’objectif est de simplifier l’expérience utilisateur en assurant l’interopérabilité des systèmes de recharge et en accompagnant le déploiement d’une nouvelle génération de services en France.
Elle rassemble : l’AFIREV, l’AVERE-France, la PFA, le GIMELEC, l’UFE et l’Institut VEDECOM, ce dernier étant missionné pour coordonner l’initiative.
A cette initiative se sont joints une vingtaine d’industriels représentatifs de la filière. L’objectif est d’accompagner les acteurs de l’écosystème de recharge de véhicules électriques, opérant en France, pour définir la feuille de route et les moyens à même d’assurer le succès d’un déploiement harmonisé des services de mobilité électrique.
Le projet Mobena, qui sera lancé en septembre 2021 et élargi à plus de partenaires, s’attachera particulièrement à intégrer l’interopérabilité comme exigence initiale et apporter des services à forte valeur ajoutée à travers une adoption massive de la norme ISO 15118 dans un marché compétitif et ouvert.
Un focus particulier sera mis sur la recharge intelligente, le Plug & Charge et les architectures systèmes les supportant ; y compris les protocoles de communication backend (OCPP, OCPI…) et la PKI pour la cybersécurité. Et cela aussi bien pour la charge AC que DC.
Dernières nouvelles de l’initiative Mobena :
17 mai 2021 : L’initiative Mobena propulse la recharge électrique nouvelle génération
Mobena harmonise le déploiement des nouveaux services de recharge de véhicules électriques
17 mai 2021. L’initiative Mobena a été lancée en juillet 2020 par un Comité d’Initiative constitué d’organisations représentatives des filières gravitant autour de la recharge. Elle vise à accompagner le déploiement de la mobilité électrique nouvelle génération en France afin de permettre une meilleure expérience utilisateur et une harmonisation des nouveaux services de recharge de véhicules électriques. Elle parvient aujourd’hui à deux jalons importants :
- la démonstration d’une solution d’interopérabilité entre PKI (Public Key Infrastructure), menée avec des partenaires internationaux le 2 juin 2021. En savoir plus
- le lancement d’un projet collaboratif pour assurer le succès du déploiement des nouveaux services de recharge dans le marché français.
Vers un marché ouvert grâce à une architecture de référence
L’initiative vise à accompagner le déploiement sur le marché Français des services apportés par la norme ISO 15118 (notamment le Plug &Charge – PnC – et la recharge intelligente dite Smart Charging) d’une manière harmonisée avec l’Europe. Elle vise également à préparer les solutions de l’architecture PKI pour l’adoption d’une architecture organisationnelle et technique de référence assurant l’interopérabilité et permettant l’émergence d’un marché compétitif et ouvert aux différents acteurs.
Une première vérification de la faisabilité technique
En préparation de l’évènement international du 2 juin, les partenaires réunis dans l’initiative Mobena ont testé la faisabilité technique de la solution Certificate Trust List pour le Plug and Charge (PnC).
Le 11 mars 2021, VEDECOM a hébergé au mobiLAB un workshop dans ce sens avec la contribution de Freshmile, GIREVE, Hager, Groupe Renault, Stellantis, SAP Labs, Thales et Trialog
A propos de l’initiative Mobena
L’initiative Mobena pour la mobilité électrique nouvelle génération, a été créée le 7 juillet 2020 par les principales organisations représentatives de la filière de la mobilité électrique. L’objectif de l’initiative est d’identifier et d’agir pour lever les verrous au déploiement des services Plug and Charge et Smart Charging. Ces nouveaux services permettront une meilleure expérience utilisateur à même d’accélérer l’adoption du véhicule électrique.
Elle rassemble : l’AFIREV, l’AVERE-France, la PFA, le GIMELEC, l’UFE et l’Institut VEDECOM, ce dernier étant missionné pour coordonner l’initiative.
A cette initiative se sont joints une vingtaine d’industriels représentatifs de la filière. L’objectif est d’accompagner les acteurs de l’écosystème de recharge de véhicules électriques, opérant en France, pour définir la feuille de route et les moyens à même d’assurer le succès d’un déploiement harmonisé des services de mobilité électrique.
Le projet Mobena, qui sera lancé au troisième trimestre 2021, élargit les participant à d’autres acteurs de l’écosystème. Il s’attachera particulièrement à intégrer l’interopérabilité comme exigence initiale et à apporter des services à forte valeur ajoutée, notamment à travers une adoption massive de la norme ISO 15118.
Un focus particulier sera mis sur la recharge intelligente, le Plug & Charge et les architectures systèmes les supportant ; y compris les protocoles de communication backend (OCPP, OCPI…) et la PKI pour la cybersécurité. Et cela aussi bien pour la recharge AC que DC.
Pour toute demande d’information : Joe.matta@vedecom.fr
Plus d’infos sur l’initiative Mobena :
Site web MOBENA
A la clé, une meilleure expérience et plus de services pour les utilisateurs, mais aussi des économies…
Des industriels représentatifs de toutes les filières gravitant autour de la mobilité électrique se sont réunis pour la première fois en plénière. Objectif : accompagner le déploiement de la mobilité électrique nouvelle génération en France pour que toute borne AC et DC installée en France soit compatible à terme avec la norme ISO 15118 de communication véhicule-borne, intéropérable et sécurisée.
Si vous avez déjà possédé un véhicule électrique, vous connaissez le plaisir de moins polluer l’air… mais aussi les complications pour se recharger. La recharge de véhicules électrique arrive aujourd’hui à un tournant. Le prix des véhicules électriques devient accessible, les batteries battent des records de distance. Reste un verrou majeur : la maturité des systèmes de recharge, afin de permettre une meilleure expérience utilisateur et plus de services. A la clé : le smart charging, le plug & charge (voir définitions plus bas) et plus tard, la recharge bidirectonnelle (la voiture recharge le réseau) voire sans contact.
Pour l’obtenir, les principaux acteurs français et européens convergent vers le respect d’une norme de communication entre les bornes et les véhicules, la norme ISO15118. Cependant, pour permettre l’émergence de bornes compatibles avec cette norme, et donc un marché ouvert, il est nécessaire de mettre tous les acteurs autour de la table afin de s’entendre sur le cahier des charges final. Avec un point majeur à définir : celui de la cybersécurité (PKI).
Mobilisation générale
Pour ce faire, les principales organisations représentatives des filières impliquées dans la recharge électrique se sont associées le 7 juillet 2020 sous la forme d’une Initiative pour la Recharge Electrique Nouvelle Génération : l’AFIREV (Association Française pour l’Itinérance de la Recharge Electrique), l’AVERE (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique), la PFA (Plateforme Française de l’Automobile) et l’Institut VEDECOM (recherche et innovation sur les mobilités du futur), ce dernier étant missionné pour coordonner l’initiative.
Plusieurs ateliers de travail ont ensuite donné lieu à une réunion en plénière le 17 septembre 2020, rassemblant une quinzaine d’industriels issus de chaque filière : energéticiens comme Enedis, constructeurs automobiles comme PSA, constructeurs de solutions de recharge comme Schneider Electric, opérateurs d’infrastructures de recharge et de services d’e-mobilité comme Freshmile, fournissseurs de technologie et de services pour l’e-mobilité comme Trialog.
Les premiers partenaires de l’Initiative pour la Recharge Electrique Nouvelle Génération ©VEDECOM
Le cercle sera progressivement élargi à tous les industriels pour déployer la norme ISO 15118 à l’horizon 2023.
La plénière a permis de faire participer d’autres acteurs institutionnels tels que le Ministère de l’Ecologie (DGEC), qui soutient et accompagne l’initiative. Celui-ci veillera à ce que les « recommandations pour le cahier des charges des aménageurs » défini par l’Initiative soit en cohérence avec, entre autres, le plan “Objectif 100 000 bornes”. La Région Ile de France était également présente. Elle est à pied d’œuvre pour déployer plus de 5000 bornes d’ici 2022, avec notamment l’aide du label IRVE : un dispositif qui vient en complément des aides nationales comme Advenir. Enfin l’initiative travaille en lien avec les groupes de travail français et européens déjà existants sur cette thématique.
3 ans pour réussir le déploiement d’un standard
Pour que la norme 15118 soit implémentée dans les systèmes de recharge et permette le plug & charge, il est nécessaire que les fabricants de bornes rendent leurs bornes interopérables, c’est-à-dire capables de reconnaître n’importe quel fournisseur d’électricité et n’importe quel opérateur d’infrastructure de recharge. Il faut également que les opérateurs d’infrastructures de recharge et de services d’e-mobilité, ainsi que les fournisseurs de technologies et de services, apprennent à faire marcher cette norme et à implémenter de nouveaux blocs dans leurs systèmes d’information, qui permettront la recharge sans carte et le plug & charge. Il faut enfin qu’ils améliorent la sécurité de la connexion.
Pour ce faire, VEDECOM, maître d’œuvre du projet, a proposé un calendrier en deux grandes étapes :
- Première étape (2020) : définir l’architecture de cybersécurité (PKI ISO 15118) à adopter pour le Plug and Charge (PnC).
- Deuxième étape (2021-23) : accompagner de façon collaborative le déploiement du PnC et du Smart Charging en définissant une offre de recharge Plug and Charge et Smart Charging standard, interopérable et industrialisable pour l’intégralité de l’écosystème. Des sites pilotes permettront de faire des tests. Différents documents seront produits par le groupe de travail, des formations et ateliers techniques seront proposés en 2021 et 2022. Al’issue de ces travaux, l’écosystème disposera des outils et du savoir-faire nécessaires à un déploiement à l’initiative des aménageurs et des opérateurs (horizon 2023).
Que permettra la norme 15118 une fois déployée ?
- Le plug & charge (PnC) : il permet d’identifier automatiquement le contrat de services de l’utilisateur par simple branchement du câble de recharge entre le véhicule et la borne, avec un haut niveau de sécurité informatique et une expérience utilisateur simplifiée. Il évite donc les badges multiples : « on branche le câble, la charge démarre automatiquement »
- Le smart charging : il qui permet de programmer un planning de recharge, négocié entre la borne et le véhicule et optimisé selon leurs contraintes techniques, les besoins et exigences du conducteur et les contraintes électriques du réseau
Préconditions du plug & charge :
- un contrat de service installé dans le véhicule électrique
- un véhicule électrique et une borne compatibles PnC
- l’interopérabilité afin que n’importe quel véhicule puisse se recharger avec n’importe quelle borne
Découvrir les premiers partenaires de l’initiative :
Découvrir les vidéos explicatives du projet :
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VEDECOM dévoile les résultats de son enquête d’opinion intitulée « Le COVID-19 et la mobilité » menée par son équipe de recherche dédiée au nouvelles solutions de mobilité. Cette enquête inédite a été réalisée auprès d’un panel de plus de 800 volontaires usagers en mobilité dont 300 experts. Elle porte sur la période de confinement et les deux premières périodes de déconfinement progressif (du 6 mai au 21 juin 2020).
Objectif :
– comprendre et appréhender les effets de la crise sur la mobilité pratiquée au quotidien
– proposer des solutions pouvant être mises en place rapidement ou à plus long terme.
L’analyse des experts appréhende la crise comme un levier d’innovation pour les mobilités et anticipe une concentration des acteurs du marché du covoiturage et de l’autopartage.
4 grandes tendances se dégagent :
- désaffection des transports en commun et repli sur la mobilité individuelle
- développement du télétravail, apparition de nouveaux rythmes de vie et de services
- développement de la mobilité en location et concentration des acteurs de mobilité avec une offre plus diversifiée
- développement progressif de la mobilité autonome pour répondre à des besoins spécifiques
75% des experts estiment que le marché de la mobilité en location va se développer.
62% pensent que la crise va relancer le marché de la voiture individuelle, ce qui n’est pas forcément antinomique.
Côté usagers, on note que 25% n’ont jamais exercé leur droit de sortie d’une heure quotidienne pendant la période de confinement, ce qui encourage une réflexion sur le développement des services à domicile.
Le traumatisme de la crise sanitaire a provoqué une réelle défiance à l’égard des transports collectifs. Les usagers sont désormais mûrs pour accepter un changement dans leurs habitudes de mobilité :
60% des personnes interrogées accepteraient que l’on impose des contraintes horaires pour les déplacements domicile-activité afin de limiter la densité des flux.
61% comprendraient une relative évolution du coût des transports pour garantir plus de distanciation et d’hygiène.
En temps de confinement, la réduction voire la suppression du temps de transport pour certains, complétée par la redécouverte par les citadins d’un environnement où la nature reprenait le dessus, augurent de nouvelles formes de travail qui feront la part belle au télétravail et aux services à domicile : 30% des salariés en télétravail pendant le confinement se sentent capables de continuer à exercer sous cette forme à 100 % après le déconfinement.
Reste à optimiser les flux et les nouvelles solutions de mobilité d’un point de vue économique, sécuritaire et environnemental. Dans ce nouveau paysage, les services de mobilité autonome auront toute leur place.
→ Plus de détails dans le communiqué de presse